A€ l'occasion du Conseil européen de Lisbonne, l'Union européenne a adopté en 2000 une stratégie générale destinée A  mettre en place une économie de la connaissance plus compétiti, apte A  favoriser une croissance économique durable, la création d'emplois plus nombreux et de meilleure qualité, une cohésion sociale plus forte et le respect de l'environnement. L'idée centrale de cette stratégie est que la connaissance est la principale ressource des pays, des entreprises et des personnes, et que les nouaux facteurs de compétitivité doint reposer sur la connaissance et l'innovation afin de soutenir le modèle social européen. Ce modèle doit également AStre réformé et adapté A  une société de la connaissance. Dans ce contexte, les priorités de la stratégie de Lisbonne pour 2008-2010 sont les suivantes :
' encourager la connaissance en faur de la croissance grace A  des politiques ambitieuses de la recherche, de l'innovation, de l'éducation et de la formation ;
' rendre l'économie européenne plus attrayante pour les instissements et l'emploi en renforA§ant le marché unique, en améliorant le climat des affaires et en déloppant les infrastructures européennes ;
' créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, instir dans le capital humain, moderniser le modèle social européen et lutter contre l'exclusion ;
' lutter contre le changement climatique en déloppant les énergies renoulables et en modifiant les modes de production et de consommation.
La mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne doit donc AStre générale et équilibrée, reposer sur des synergies mais aussi AStre axée sur des priorités claires et capable de s'adapter A  la dirsité des situations. C'est quasiment la quadrature du cercle, car il y a trop d'arbitrages A  opérer entre ces différents objectifs. Des choix politiques difficiles doint AStre faits rapidement. Il importe toutefois de tirer des enseignements des succès obtenus. La réussite dépend sount de la capacité A  surmonter un obstacle particulier en mettant en œuvre une synergie spécifique. Comme on le rra de manière plus précise dans les es qui suint, il importe d'arbitrer:
' entre silité macro-économique et croissance, en créant une marge de manœuvre fiscale pour les grands instissements publics afin d'améliorer les capacités de croissance ;
' entre productivité et emploi, en favorisant l'innovation dans les produits et les services et pas seulement dans les processus technologiques ;
' entre croissance et cohésion, en réorientant les politiques de cohésion au profit des personnes et des régions défavorisées ;
' entre flexibilité et sécurité sur le marché du travail, en négociant de noulles formes de - flexisécurité - ;
' entre croissance et environnement, en faisant du déloppement durable de noulles occasions d'instir et d'assurer la croissance.
Ces exemples montrent que le succès de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne nécessite une approche globale ayant des implications tant en terme de politiques qu'en terme de gournance1.