Nouau signifie récent, inhabituel. Les entreprises de la noulle économie sont pour beaucoup d'entre elles récentes. Sont-elles différentes de celles de l'économie traditionnelle ? Pour réussir, doint-elles emprunter des chemins autres que ceux que nous avons suivis dans les chapitres précédents ? Doint-elles posséder un autre type d'intelligence, une métis particulière ?
La réponse n'est pas immédiate du fait qu'il n'existe pas un modèle unique d'entreprise de la noulle économie. Nous en avons distingué trois :

a-  Celles qui vont utiliser internet pour effectuer autrement leur métier actuel. Elles se situent sount dans le domaine - business to business -. Elles visent A  en retirer une productivité accrue et c'est pourquoi leurs projets sont sount déloppés en priorité dans le domaine des achats et de la -chaine d'approvisionnement -, ac la mise en place de carrefours d'affaires. Nous ne disposons pas du recul nécessaire pour comprendre toutes les conséquences de cette évolution, en matière de fixation de prix, de législation concurrentielle, de stratégie de différenciation mais, dans la négociation acheteur/ndeur, c'est inconteslement rs le premier qu'internet fait basculer l'avantage. Pour répondre A  ce défi, le fournisseur devra se transformer en une vérile entreprise en ligne, capable de prendre ses décisions en temps réel. Il devra aussi renforcer ses contacts en dehors des périodes d'achat. Il le fera grace A  des formes de pouvoir émergent, où c'est sur l'intelligence, les capacités d'action de ses ressources humaines, qu'il comptera d'abord. Dans cet unirs où la vitesse et l'agilité sont des atouts maitres, les entreprises douées de métis ont toutes chances de s'imposer.

a-  Celles qui se créent pour utiliser internet de faA§on A  pénétrer un secteur traditionnel. Elles sont généralement dans le - business to consumers -. Leur anir n'est pas assuré, surtout si leur objet est de ndre un produit, car elles doint concilier les impératifs financiers des deux types d'économie. Elles auront A  faire face A  la concurrence des sociétés de l'économie traditionnelle qui, de plus en plus, compléteront leur organisation en - dur - ac celle , plus virtuelle, d' internet. Si ces entreprises sant le faire sans réticence, en n'ayant pas peur de s'attaquer ainsi A  elles-mASmes, elles ont toute chance d'AStre gagnantes.

a-  Celles qui déloppent une activité qui n'est possible que grace A  internet, ac des modèles financiers originaux. Elles assurent sount un nouau rôle d'intermédiaire, de facilita-tion. La concurrence sera acharnée et difficile pour celles qui arrint en retard car, dans internet plus qu'ailleurs, le premier A  atteindre un seuil de volume critique - rafle la mise -. Pour réussir, elles devront rassembler tout un ensemble de qualités qui caractérisent la métis des entreprises traditionnelles. Bien que leur modèle financier soit différent, dans le fond, elles ressemblent fort A  ces dernières entreprises mais internet est une forte caisse de résonance, mettant encore plus en relief les traits de qualité indispensables. Parmi ceux-ci :
» la nécessité de se concentrer sur un système de création de valeurs et non pas sur des objectifs intermédiaires - ce n'est pas l'audience qu'il faut avoir en tASte mais comment l'audience générera de la valeur ;
» la création d'un fort leadership par le concept - le concurrent n'est jamais très loin et la force du nom de l'entreprise associée A  un concept d'utilisation d'internet est sa meilleure protection ;
» des stratégies indirectes indispensables pour s'imposer face aux plus gros - les énormes évolutions attendues dans ces noulles technologies donneront autant d'opportunités d'imposer des approches par essence noulles ;

» la prudence dans l'utilisation des ressources ;

» l'écoute du présent, la capture régulière de noulles idées, leur remontée au sein des organisations au caractère émergent ;
» la capacité d'offrir des prestations sans faute, sans jamais renoncer pour cela A  se réinnter sans cesse.