IPeut - écrits et documents
ManagementMarketingEconomieDroit
ss
Accueil # Contacter IPEUT




comment distinguer un capital-investisseur d un autre icon

ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE GéNéRALE » Comment distinguer un capital-investisseur d un autre

Les incubateurs privés

En octobre 2000, L'Usine nouvelle, journal ô combien sérieux, écrivait que - les incubateurs liés A  la nouvelle économie ont ouvert au rythme de quatre A  six par semaine aux états-Unis. En France, le rythme serait aujourd'hui d'un par mois. Ce qui en fit, en 2000, la principale tendance en matière de Net économie-. En juin 2001, le journal Stratégies titrait un article - Ne m'appelez plus Incubateur. - Que s'est-il passé entre ces deux dates, et, finalement, A  quoi sert un incubateur ? Les postulats de base d'un incubateur sont d'estimer :
- que la rapidité de développement d'un projet est un avantage compétitif déterminant (application des fameux Time to market, First mover davantage ou Winner takes ait) et qu'un mASme lieu, fournissant une panoplie de produits et de services (recrutement, bureaux, etc.), permet A  un entrepreneur de se concentrer sur les éléments stratégiques et d'organiser sa croissance ;
- qu'il manque un maillon A  la chaine du financement entre Business Angels et sociétés de capital-risque : les Business Angels hésitant de leur côté A  re-financer le projet après les toutes premières étapes (ce qui arrive 3 fois sur 4) et les sociétés de capital-risque n'étant pas struc-turellement équipées pour investir dans les situations d'amorA§age ;
- que l'incubateur est un lieu d'échange d'expériences inable : échanges entre les fondateurs de l'entreprise et les coachs qui doivent disposer d'un très grand carnet d'adresses (le golden rolodex des Américains), échanges entre les animateurs de différents projets hébergés dans un mASme lieu.
Au départ, la plupart des incubateurs mettaient A  la disposition des projets un environnement matériel constitué d'hébergement, accueil téléphonique, équipement informatique, phococopieuse, secrétariat, assistance technique informatique, etc. Republic Alley disposait de 1 400 m2 dans le Sentier, Tocamak de 5 000 nr, et Philippe Hayat de Kangaroo Village, avec ses 2 500 nv prASts A  l'emploi, considérait qu'il faisait gagner des semaines aux entreprises et que c'était - souvent le temps qu'il faut pour voir un concurrent arriver - (L'Usine nouvelle nA° 2750, 5 octobre 2000). En ce qui concerne les services, ceux-ci couaient habituellement la gestion des ressources humaines, la recherche des financements et de partenaires industriels, le marketing, l'assistance juridique et l'aide A  la rédaction du business . En contrepartie de l'environnement matériel et des services offerts, l'incubateur prend une partie du capital ( 10 A  50 %) qu'il valorise ou revend au tour de financement suivant. L'engouement pour ce type de structure culmina en mars 2000, quand le président Jacques Chirac visita les locaux de Republic Alley et alla A  la rencontre des 14 jeunes pousses qui s'y trouvaient alors.
Depuis, ces nouvelles structures d'investissement ont été rattrapées par la crise, car leurs revenus reposaient sur la revente de leurs participations, devenue problématique dans un environnement défavorable : marché boursier en baisse, moins ou pas du tout susceptible d'accueillir les jeunes pousses, plus grande sélectivité des sociétés traditionnelles de capital-risque. Les incubateurs ont donc dû s'adapter : Antfactory, au lieu de cibler les jeunes entreprises Internet, s'est concentré sur le corporate venture en intervenant auprès de grandes entreprises pour les aider A  créer de nouvelles filiales. Tocamak se présente désormais comme un fonds d'amorA§age qui facture ses conseils. Republic Alley se focalise sur les sociétés de services et de technologies capables d'AStre rapidement renles, tout comme Premiers Pas basé A  Cherbourg. Atviso, l'incubateur de start-up de Vivendi net et du Japonais Softbank annonA§ait en décembre 2000 qu'il n'investirait plus dans d'autres start-ups afin de se concentrer sur les investissements qu'il a déjA  réalisé, avant de fermer ses portes six mois plus tard. La création de GameChange Europe, filiale européenne du fonds d'amorA§age californien GameChange lancé en octobre 2000 par Accenture Technology Ventures (fonds de 1 milliard de dollars levé par Accenture et Softbank Venture Capital en 1999) a, quant A  elle, été suspendue sine die en octobre 2001. De mASme, une dizaine d'écoles, encouragées par les lois Allègre de 1999 et grisées par l'engouement des étudiants pour les doteoms, ont créé des incubateurs. Cet esprit d'entreprise a d'abord soufflé dans les écoles de commerce (un tiers des élèves des promotions d'HEC souhaitaient monter leur start-up contre A  peine 10 % en 2001), puis il s'est étendu aux écoles d'ingénieurs. On peut citer les incubateurs des écoles suivantes : école nationale supérieure des télécommunications de Rennes et de Paris, Institut national des sciences appliquées (INSA) A  Lyon, Ecole centrale de Paris (ECP), école des mines d'Alès, école supérieure des ingénieurs de Marseille (ESIM), et école de management (EM) de Lyon.
S'il est difficile de faire un pronostic sur la pérennité de ces structures, on peut penser, comme Gilles Labossière de Republic Alley, que leur - place dans la chaine de financement des start-ups est en train de se clarifier. Nous recevons désormais des dossiers en provenance de capital-risqueurs qui veulent que les sociétés soient un peu plus développées avant de les financer - (Entreprise, nA° 185, féier 2001).



Privacy - Conditions d'utilisation




Copyright © 2011- 2024 : IPeut.com - Tous droits réservés.
Toute reproduction partielle ou complète des documents publiés sur ce site est interdite. Contacter

Au sujet des economie générale

Les services, de quoi s agit-il?
Qualifier et optimiser l offre de services
Organiser la production du service
Moyens et financements pour monter une activité de services
Bien cerner et gérer l aspect humain
Communiquer de façon pertinente
Les regles de l art et l art de se développer
Courants et théories
Marché, économie et société
Nature et destin du capitalisme
Croissance et développement
Emploi
Les mondes de la finance
Commerce international et globalisation
L erreur est rationnelle
Il n est de richesse que d hommes
La croissance n est pas le développement
La loi des rendements croissants
La loi de l avantage politique comparé
Laisser faire ou laisser passer : il faut choisir
La loi du gateau : plus on le partage, plus il y en a
Le salaire n est pas l ennemi de l emploi
Un bon déficit vaut mieux qu un mauvais excédent
Il suffirait d y croire
RÉactions contre la pensÉe classique anglaise
La gÉnÉralisation de la thÉorie gÉnÉrale
L apport des disciplines voisines
La coexistence des idÉologies
Comment distinguer un capital-investisseur d un autre
Le capital-investissement, pour quels entrepreneurs ?
Les due diligence et les personnes qui les conduisent
D où proviennent les fonds des capital-investisseurs ?
L organisation d une équipe de capital-investissement
Les instruments d une prise de participation