NAVIGATION RAPIDE : » Index » MANAGEMENT » ORGANISMES DE GESTION » Les organisations conÇues comme systÈmes L'approche systémiquePrincipes généraux De plus, ce qui est considéré essentiel, suivant ainsi d'ailleurs l'intuition pionnière de Mary Parker Follett, est les relations entre les éléments, et non les éléments eux-mASmes. Tous sont en interaction, A des degrés plus ou moins élevés. Ceci implique donc de repenser l'idée de causalité, qui deent circulaire et non plus linéaire. Une distinction fondamentale, par ailleurs, passe entre systèmes fermés et systèmes ouverts. Ces derniers interagissent avec leur enronnement, importent des entrées, en particulier de l'énergie, et exportent des sorties. Cela leur permet de se maintenir, alors que les systèmes fermés passent par des phases d'effondrement. Ceci implique en outre d'élir les limites du système. Enfin, les systèmes sont finalisés, ils ont un but, qui au niveau le plus simple peut AStre simplement de se maintenir en équilibre. Une méthode systémique C'est l'approche qui a été proposée par J. de Rosnay8. Les définitions étant trop vagues, il est beaucoup plus opérationnel de décrire les propriétés des systèmes, dont des principes d'action découleront. Il s'agit de systèmes ouverts, complexes, c'est-A -dire contenant une multitude d'éléments variés, de niveaux différents, avec des interactions elles aussi multiples et complexes (non-linéaires) dont nous examinerons les conséquences plus en détail au chapitre 12 avec l'analyse de Karl Weick. Par ailleurs le temps est pris en compte sous deux aspects. D'une part, sous celui de la durée et d'autre part, sous celui de l'irréversibilité. C'est-A -dire que d'une part, des effets de délai sont A prendre en compte et d'autre part, certains des phénomènes qui se produisent sont non réversibles. Il n'y a pas de retour possible au point de départ par transformation renversée dans tous les cas. Deux approches sont donc nécessaires : structurelle et fonctionnelle. L'aspect structurel, dans l'espace, élit les limites qui séparent système et monde extérieur ; les éléments et leurs catégories ; les réservoirs où sont stockés éléments, énergie, information, matériaux ; un réseau de communication qui permet les échanges entre éléments et réservoirs. L'aspect fonctionnel, dans le temps, comporte des flux d'énergie, d'informations (qui servent de base aux décisions sur les autres flux), d'éléments, de matériaux ; des vannes qui contrôlent les débits des flux (décisions) ; des délais, fonction des intensités et tesses différentes des flux ; et des boucles de rétroaction (feed-back) positives ou négatives. Un certain nombre de règles systémiques peuvent AStre isolées sur cette base : - conserver la variété pour maintenir la silité. Les simplifications sont dangereuses car appauvrissantes et sources de déséquilibres par rétroaction positive. Le principe de la variété requise d'Ashby'' expose ailleurs qu'un système ne peut AStre contrôlé que par un système plus complexe ; - maintenir les boucles de rétroaction et ne pas les couper par des actions ponctuelles, apparemment utiles A court terme mais profondément contre-productives A long terme ; - rechercher les points sensibles, d'amplification ou d'inhibition, car le système recherchant son équilibre résiste aux actions ponctuelles ou séquentielles ; - faciliter le rélissement des équilibres par une décentralisation qui permet de détecter les écarts au mieux, lA et quand où ils se produisent ; - maintenir sélectivement les contraintes qui équilibrent les fonctionnements préférés ; - différencier préalablement A une vérile intégration qui respecte antagonismes et conflits productifs, et les intègre A un niveau accru d'organisation, plus complexe mais ni paralysant, ni artificiel ; - évoluer par agressions de l'extérieur (permanentes) tolérées et maitrisées, qui oblige au renouvellement, A la mobilité et qui permettent de faire face aux grands changements quand ils se produisent, en éliminant la rigidité. Un système homéostatique n'évolue que si il est agressé et si des réadaptations efficaces suivent des désorganisations passagères. Sinon, la résistance simple et forcée aux agressions, mASme si temporairement réussie, conduira vers des caractéristiques de système fermé, et A plus long terme, A l'effondrement ; - prilégier la définition d'objectifs avec attribution de moyens, échéances et contrôles rigoureux plutôt que la programmation détaillée, paralysante ; - savoir utiliser l'énergie de commande (information) pour améliorer l'utilisation de l'énergie de puissance. Faciliter le retour de l'information vers les centres de décision ; - prendre en compte les temps de réponse et délais, qui sont inéles et insuppressibles sans danger. Le - timing - correct est préférable A la rapidité forcée. |
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