Cet axiome pourrait également s'énoncer de la faA§on suivante : - C'est moins le problème immédiat qui pose problème que ce qui devra AStre assumé lorsque ce problème sera résolu ! - Autrement dit, un problème est d'autant plus lourd que sa résolution, paradoxalement, ouvre sur un plus grand nombre d'incertitudes. En ce sens, dans une optique systémique, tout problème est également, de faA§on cachée, une solution. Il permet, précisément, d'éviter ou de reporter une confrontation ac des incertitudes qui peunt paraitre tout A fait insupporles. Lorsqu'une demande de changement concerne un problème précis, le consultant ne doit pas négliger cette dimension anticipatrice car elle existe toujours dans l'esprit de celui qui l'énonce. La peur du changement trou donc également son origine dans l'anticipation des boulersements qu'un problème permet d'éviter. Ainsi, de la mASme faA§on que la personne qui demande un changement anticipe le denir de ce changement, le consultant doit constamment AStre en mesure d'anticiper lui-mASme les conséquences de ses propres prises de position.
Il ne s'attache donc pas impunément A résoudre un problème en cherchant A y apporter une solution. En fait, il - met A nu - la stratégie défensi
du client qui, sans le savoir, se réfugie derrière un problème, si possible insoluble, pour ne pas avoir A se confronter A une situation qu'il estime, A tord ou A raison, comme pouvant AStre - catastrophique -. Cette dimension anticipatrice ouvre immédiatement, encore une fois, sur la notion de stratégie que nous rerrons plus loin.