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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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Les sciences de la vie, l'ère de la génétique et des nanotechnologies

Les sciences de la vie, l'ère de la génétique et des nanotechnologies
Introduction
Aujourd'hui, la nouauté dans les sciences est caractérisée par l'instrumentation. Ce qui a marqué les dernières décennies, c'est l'inntion d'une vaste panoplie d'outils destinés au chercheur et A  l'industriel, qui ne sont pas encore très connus du public, bien que les transferts dans le monde médical aient rendu certaines de ces techniques familières, au moins de nom ; ce sont elles qui rendent possible une recherche vérile, laquelle porte déjA  ses fruits : on voit bien que les percées scientifiques et les applications technologiques, de plus en plus rapides, sont en train de métamorphoser la condition humaine. Les connaissances qui sont A  la base de cette croissance sont cumulatis, ot de plus en plus interdisciplinaires, elles ne montrent aucun signe de ralentissement et repoussent les frontières de l'efficacité technologique toujours plus loin par le biais des nanotechnologies. Citons on vrac la biotechnologie, qui nous promet une médecine plus efficace et améliore la production alimentaire, les sciences cognitis, qui travaillent sur le mental humain, l'intelligence artificielle, qui est en train de doter l'humanité d'une intelligence collecti de plus en plus aiguA« - ces deux domaines ne seront pas sans incidence sur la psychologie individuelle - et, bien entendu, les sciences de l'espace qui repoussent les frontières de la technique toujours plus loin (rappelons-nous l'exploit - astronomique - - A  tous les sens du terme - lorsque de noulles ètes ont été décourtes, incluant un système solaire entier, si bien que certains prévoient pour dans quelques années un tourisme spatial !) La conrgence des technologies de l'information et de la communication a entrainé des synergies entre les différents domaines de la science et a augmenté considérablement les inntions interdisciplinaires (Station Spatiale Internationale), renforcé les collaborations de recherches A  distance (exemple du - Génome Project -) et accéléré la proation do l'information (Internet a fait partager en - li - A  une grande partie de la ète la décourte do robots évoluant sur la ète Mars). Cependant, le plus étonnant et le plus prometteur reste lo domaine des nanotechnologies, qui pourraient un jour prolonger la vie en modifiant la génétique humaine et la structure cellulaire, ainsi que le domaine de l'ingénierie.


état des lieux

La quantité de terrains agricoles occupés par la récolte transgénique a augmenté de 44 % entre 2000 et 2001, de 27,8 millions d'hectares A  39,9 millions. Le domaine a été multiplié environ par 30 depuis 1996, date do sa première commercialisation do masse, alors qu'elle ne représentait que 1,7 million d'hectares. Pourtant. 99 % dos terrains transgéniques actuels sont regroupés dans trois nations : les états-Unis, l'Argentine et le Canada ; 72 % de la totalité des terrains se trount aux états-Unis. Plus de la moitié de la récolte de graines de soja et de coton et un tiers de la récolte de maïs sont génétiquement modifiés ; 90 % de la récolte de soja argentin le sont également, alors que deux tiers des récoltes de grappes de raisin sont modifiés au Canada. Et comme ces trois nations viennent en tASte des exportations de maïs, de soja et de coton A  trars le monde, chaque pays importateur consomme, sount malgré lui, des aliments transgéniques. En effet, dans tous les autres pays, les décisions gournementales et les opinions publiques ont refusé la culture transgénique. Pourtant, des douzaines d'autres tations transgéniques ' cela va des pommes aux laitues ou au blé - sont en cours de réalisation dans des laboratoires avant d'AStre commercialisées. Les cultures transgéniques ont l'avantage, sur les tations naturelles ou améliorées, de résister aux herbicides ou d'auto-produire les insecticides issus de la bactérie Bacillus thuringiensis, voire de faire les deux. D'où une réduction considérable des coûts de production pour les agriculteurs, ainsi qu'une protection rassurante contre les risques d'une attaque massi des récoltes. C'est ce qui explique que quelques nations n'aient pas hésité A  adopter ces cultures génétiquement modifiées. Cependant, d'autres pays ne voient pas la chose du mASme œil. La résistance publique aux tations transgéniques est partie de l'Europe pour s'étendre dans le reste du monde en 1999, renforcée par la publication des différents risques encourus et médiatisée par quelques procès de grande enrgure. Une étude hautement débattue A  trars le monde affirmait que des pommes de terre génétiquement modifiées qui avaient été testées sur des rats semblaient abimer leur système immunitaire et leurs organes internes, laissant entendre par lA  que la nourriture transgénique était susceptible de provoquer des allergies ou des réactions toxiques chez les humains. De mASme, certains scientifiques ont démontré que le pollen produit par le maïs Bacillus thuringiensis tuait les lars de papillon au cours des tests de laboratoires. Il serait donc tout A  fait possible que ce mode de culture ait un impact écologique indésirable tout A  fait imprévu. A€ la suite de ces tests, certaines entreprises se sont vu reprocher d'AStre irresponsables, et de ne pas avoir analysé suffisamment les effets indésirables de leurs produits. De fait, de nombreuses productions d'aliments transgéniques en Europe ont été rapidement stoppées. Le Japon a, en grande partie, suivi ce moument. Ce changement d'attitude du public A  l'égard de ces produits a entrainé un manque A  gagner considérable pour de nombreux exportateurs américains. On a mASme vu des entreprises américaines supprimer tout OGM de leurs produits afin de ne pas risquer la faillite de leurs élissements. Car la sécurité alimentaire devient un vérile enjeu dans la guerre économique. C'est A  celui qui fournira A  son client les denrées les plus sûres au meilleur prix. Outre l'étiquetage (label rouge, par exemple) des produits, la tra-A§abilité est denue indispensable pour des clients toujours plus sceptiques et plus vigilants.
Cependant, des chercheurs suisses ont annoncé cette année qu'ils étaient parnus A  délopper une variété de riz transgénique enrichi en béta-carotène. Il a été nommé - riz doré - A  cause de sa couleur jaune ; il aurait la capacité de diminuer la carence en vitamine A du riz actuellement cultivé en Asie. Cette décourte a marqué un tournant dans la culture des produits transgéniques (on les appelle produits de seconde génération) : il serait donc désormais possible, grace aux OGM. de lutter contre la malnutrition dans le monde ? Bien entendu, cela pose quelques problèmes d'ordre culturel et l'on ne sait pas encore si la technologie en ce domaine est suffisamment au point aujourd'hui pour lutter sans risques contre la pauvreté. Les choses restant encore relatiment obscures, les tests se succèdent sans que l'on parvienne A  une certitude absolue. Le premier traité international régulant le marché des produits transgéniques a été ratifié en janvier 2000 : il autorise les nations A  refuser les importations de cultures transgéniques ainsi que d'autres produits qui pourraient avoir des conséquences sur l'environnement, les soins sanitaires et les risques sociaux. Et cela alors mASme que les scientifiques ignorent si risque il y a (il faudra définir ac précision les substances allergènes et fixer un seuil A  ne pas dépasser pour avoir le droit de commercialiser un produit : nous risquons fort d'aboutir A  des batailles d'experts). Ce protocole de sécurité biologique implique également que les transports et embarquements de produits agricoles doint signaler s'ils sont susceptibles de - contenir - des ingrédients transgéniques. Les tations américaines, dans les prochaines années, vont AStre grandement affectées par ce moument d'opinion hostile alors qu'elles sont actuellement les plus productrices dans le monde (le moument de José Bové n'y est pas pour rien), Il serait possible que les productions baissent de 15 A  25 % dans les toutes prochaines années et cela d'autant plus que les Américains doint désormais labelliser leurs produits, ce qui n'était pas codifié jusqu'alors.
Malgré les alarmes précédemment dénoncées, malgré la méfiance ou la peur (suscitées particulièrement en Europe par la maladie de la vache folle), on ne peut exclure que les résultats des tests finiront par calmer les inquiétudes et que l'on admettra la consommation de produits transgéniques, (pour le moment, on en esl encore A  évaluer petit A  petit les risques possibles). Si c'était le cas, ce serait un grand pas en avant pour la ète entière. Quoi qu'il en soit, la génétique est un domaine en plein essor qui modifiera probablement bien des choses dans les domaines scientifiques.

Les promesses de la génétique
Et si le xxiA° siècle ouvrait - l'ère de la génétique - ? L'exemple de la biotochnologie nous permet d'envisager des progrès insoupA§onnables aujourd'hui en agriculture, ou dans le domaine de la santé ; le plus étonnant, sans doute, concernera les AStres humains eux-mASmes DéjA  on estime que 20 % environ des produits domestiques, dans chaque famille du futur ' qu'il s'agisse de l'alimentation, de la consommation d'énergie, de la pharmacie - seront touchés plus ou moins par les décourtes en génétique Elles concernent bien entendu les différents domaines scientifiques et technologiques, mais déjA , on voit leur considérable apport dans le médico-légal : l'identification de l'ADN contribue désormais A  la criminologie de manière significati ; cette dernière propriété pourrait avoir un effet dissuasif sur la violence criminelle, permettre l'identification de corps non identifiés ou bien encore favoriser la préntion de la fraude.
Mais l'aspect le plus spectaculaire de la révolution opérée par la génétique tient surtout au fait qu'elle intéresse chaque individu en particulier, A  la différence d'autres domaines scientifiques plus hermétiques ou plus étrangers A  la personne humaine. L'humanité sera bientôt capable de modifier, accélérer, voire maitriser son évolution et celle d'autres espèces ! Dépassé le lent travail de la sélection naturelle ! A€ nous la possibilité de diriger l'évolution selon la trajectoire de notre choix ! Eliminer les maladies génétiques, par exemple, pourrait prendre des siècles par la voie naturelle alors que les manipulations génétiques laissent espérer un tel exploit en quelques décennies. Sont concernées bien d'autres maladies comme : le cancer, l'hémophilie, les rhumatismes articulaires, le sida, l'hypercholestérolémie, etc. La liste en est fort longue. On peut aussi envisager de stopper l'extinction de races ou d'espèces en voie de disparition : quel progrès ce serait ! De mASme, la lecture du génome de différents animaux (mammifères, insectes ou poissons) pourrait ouvrir la voie A  la décourte de vaccins contre des virus actuellement dévastateurs
Bien entendu, ce pouvoir tout neuf soulè immédiatement un débat moral qui intéresse le monde entier : a-t-on le droit d'utiliser cette science ? Et comment, et en quels cas l'utiliser ? On peut faire pousser des tes génétiques, on peut nourrir des milliards d'hommes ac des organismes génétiquement modifiés, on peut utiliser des micro-organismes manipulés pour fabriquer des médicaments et des vaccins ; certes on PEUT le faire, mais a-t-on le droit d'utiliser ces possibilités sans avoir préalablement réfléchi aux conséquences ? Conséquences physiques, psychiques, sociales C'est le regard que l'homme porte sur la nature et sur lui-mASme qui risque de changer totalement Surtout lorsque l'on sait qu'A  terme, - c'est plus que probable - nous parviendrons A  repousser l'age de la mort, et mASme A  décider des aptitudes que nous souhaitons pour nos enfants A  naitre (artistiques, esthétiques, morales, sportis) Ce rAS grandiose est effrayant, A  vrai dire, et réille bien des peurs ancestrales


Une noulle génération d'OGM est en route

Les grosses entreprises américaines DuPont et Monsanto, Norvatis et autres l'ont bien compris : pour séduire le consommateur, les OGM de seconde génération devront opter pour la qualité. Des aliments goûteux et savoureux, bons pour la santé, aptes A  la conservation et de meilleure tenue lors du transport. Des fruits, des légumes ou des viandes modifiés - A  la sectiune - suivant la demande et les tendances alimentaires : des épinards A  faible teneur en nitrate, des fruits encore plus vitaminés L'innovation ne résiderait pas dans l'émergence d'aliments complètement nouaux mais s'appuierait plutôt sur des associations de produits dont la composition finale serait noulle. Nous nous tournerions alors rs des produits A  caractère plus nutritionnel et plus personnalisé : on viserait des groupes comme les personnes jeunes, ou les grands vieillards, ou les diabétiques, etc.
D'autre part, on constate chaque année de plus en plus de cas d'allergies alimentaires. Puisque, par génie génétique, il est envisageable de modifier les protéines responsables de ces allergies, (en particulier dans le cas du riz, du blé ou de la cacahuète) il semble normal de se mettre A  fabriquer de nouaux OGM qui réduiront les risques d'allergies. C'est pourquoi des industriels comme Monsanto mettent en avant la qualité et l'efficacité de leurs nouaux produits : pour eux, cette noulle alimentation allie bien-AStre et santé. On semble donc évoluer rs un rapprochement entre une médecine curati et une médecine de préntion par le biais de ce que l'on appelle les - alicaments -. D'un côté, on prévoit les troubles, de l'autre, on offre des aliments enrichis en nutriments capables d'éviter ou de retarder leur apparition. Génie génétique ou biotechnologies, ces techniques, qui permettent d'introduire un gène d'un organisme A  un autre ou d'en modifier l'expression, offrent des potentialités considérables : transferts de gène, génomique, ingénierie des protéines, multiplication de tes in vitro, clonage d'animaux Le chiffre d'affaire des produits transgéniques pourrait atteindre 20 milliards de dollars d'ici quatre ou cinq ans. Le secteur pharmaceutique est, lui, estimé A  250 milliards de dollars.
Mais un sérieux bémol tempère l'enthousiasme des hommes d'affaires et des grandes sociétés : le récent rendez-vous de Seattle a montré que le consommateur n'entendait pas se laisser dicter son choix. Industriels et pouvoirs publics sant qu'ils devront désormais compter ac une opinion qui saura rester vigilante non seulement sur l'offre alimentaire mais aussi sur tout ce qui, de près ou de loin, aura été concerné par des manipulations sur les gènes.

Les condamnations d'ordre éthique des progrès de la génétique
Le 25 juin 2000, Craig Venter, président de la société américaine Cèlera Genomics, annonA§ait, ac les responsables du Human Génome Project, consortium de laboratoires publics internationaux, la fin du décryptage des trois milliards de paires de bases qui constituent le génome humain. A€ partir de lA , des possibilités immenses s'ouvraient A  l'homme. Et le récent feu rt, A  la suite de cotte décourte phénoménale, donné par le gournement britannique A  des recherches sur le clonage (recherches qui impliquaient la création d'embryons A  des fins thérapeutiques) a fait souffler un nt d'effroi dans les pays qui se demandaient jusqu'où ces recherches avaient le droit d'aller La grande roue génétique s'était donc mise en marche, et sans réflexion préalable ni considération éthique sur les conséquences Réflexions philosophiques, scientifiques et d'ordre éthique se croisent et s'entrecroisent : Quels seront les retentissements, A  terme, de ces initiatis ? Un noul eldorado mondial ou un retour A  l'eugénisme ? L'église catholique a réprouvé officiellement ce genre de pratique au nom de tous les AStres humains quels qu'ils soient ; le pape Jean-Paul 11 a en effet condamné la mise en œuvre de la technique de clonage d'embryons humains, mASme celle qui, A  des fins thérapeutiques, viserait A  obtenir des lignées cellulaires cultivées in vitro destinées A  soigner dirs types de lésions dégénératis. - Il faudra toujours éviter les chemins qui ne respectent pas la dignité et la valeur de la personne. Je pense en particulier A  d'éntuels projets ou A  des tentatis de clonage humain, dans le but d'obtenir des organes pour la greffe : de telles procédures ne sont pas moralement acceples, mASme si elles ont des buts louables, du moment qu'elles impliquent la manipulation et la destruction d'embryons -. C'est on sachant que ces noulles recherches pouvaient ouvrir la voie A  une vérile révolution thérapeutique que le pape a encouragé le recours A  des - cellules souches -, prélevées sur dos organismes adultes et qui, selon certains chercheurs, pourraient constituer un matériel biologique able A  celui fourni par dos embryons humains conservés par clonage.


L'interdisciplinarité a le nt en poupe

Comme nous l'avons vu, les sciences désormais s'épaulent l'une l'autre et travaillent de concert. La - décision science - ou science décisionnelle, est une discipline au sein de laquelle les éléments économiques, la prise de risque, l'attitude et l'intuition sont associés afin d'apprécier la manière dont les décisions sont prises, et de l'améliorer le cas échéant. Elle est donc fondée sur uno étude comportementale en physique, dont les financiers ne peunt aujourd'hui plus se passer, tant les fluctuations du marché sont importantes et décisis A  leurs yeux.
Depuis une décennie, le secteur bancaire s'attache en effet de plus en plus les services des physiciens spécialisés dans la théorie des systèmes complexes. Pendant longtemps, on a cru que c'était la logique mathématique seule qui régissait les fluctuations de la Bourse. On s'est finalement rendu compte que les fluctuations des prix des actions étaient des phénomènes aléatoires. Longtemps chasse gardée des mathématiciens, l'unirs s'ouvre donc de plus en plus aux physiciens spécialistes des phénomènes complexes. Les chercheurs considèrent en effet que le monde de la finance est l'exemple de comportement collectif humain le mieux documenté, puisque les fluctuations des marchés sont enregistrées seconde par seconde. Les physiciens utilisent leur savoir-faire dans l'analyse statistique des phénomènes complexes pour tirer des comportements généraux A  partir de l'unirs sount imprévisible et chaotique qu'est la Bourse. Pour décrire les hauts et les bas des marches, on peut, par exemple, se référer A  la physique des écoulements turbulents dont les analogies profondes ac la vie de la Bourse sont particulièrement probantes. Dans celle discipline noulle qu'est la physique de la finance, on découvre donc un principe fascinant : les équations du monde de la matière peunt se transposer dans le monde bouillonnant de la finance et le modéliser, sans tenir compte du libre arbitre ou do la psychologie humaine. Et c'est en adaptant une équation présente en physique des systèmes désordonnés que deux chercheurs franA§ais viennent de montrer que la répartition inégale do la fortune, constat qui se retrou dans toutes les sociétés modernes, est une loi naturelle de l'économie.


Exemple du CNRS

Geneviè Berger vient d'AStre récemment nommée A  la tASte du CNRS. Elle a une vision originale de sa fonction et une conception très moderne de la direction d'un élissement comme celui-lA , qui compte parmi les plus réputés au monde. Elle-mASme ost A  la fois physicienne, biologiste et médecin. Ce qui fait d'elle uno personne particulièrement impliquée et exporte en matière d'interface existant entre les décourtes émergentes majeures. Il existe en effet, d'après elle, - un croisement entre les sciences de la vie et beaucoup d'autres disciplines, comme l'informatique, les sciences pour l'ingénieur, la chimie, la physique ou les mathématiques -. Il ne s'agit pas évidemment de tout mélanger. Il est nécessaire d'avoir - des champs disciplinaires solides ainsi que des transrsales interdisciplinaires. L'interdisciplinarité doit faire partie de la culture de l'organisme, denir un état d'esprit et AStre valorisée. Les sciences de la vie doint AStre mises en liaison ac l'ensemble des autres disciplines. Les progrès de la biologie sont sount nus d'autres domaines -. Geneviè Berger souhaite également privilégier les recherches technologiques. Elle ut créer un huitième département qui serait consacré aux sciences et technologies de l'information. De mASme, afin d'élir le plus de relations possibles entre organismes, elle a pour objectif de délopper des partenariats ac les unirsités et les autres organismes de recherche (par exemple l'Inserm dans le domaine de la santé ou le CEA en physique des particules).

Les pays en voie de déloppement inévilement A  la traine
Toute science, pour se délopper, a besoin d'un soutien économique ' d'où qu'il provienne ' ; les pays en voie de déloppement sont donc cont raints A  l'immobilisme et doint compter sur les progrès scientifiques des pays industrialisés. Cependant, si les pays riches n'utilisaient en Afrique ne serait-ce qu'une petite quantité de leurs connaissances scientifiques, le processus de déloppement de ce continent en serait métamorphosé. Il devient indispensable do contribuer au déloppement scientifique des pays pauvres qui sont de plus en plus victimes de virus recrudescents, d'une malnutrition généralisée, el de conditions sanitaires défaillantes Cependant, dans le domaine scientifique, l'inégalité pays riches/pays pauvres ne suit pas les mASmes contours que dans d'autres domaines : la Chine, par exemple, pratique ac beaucoup d'efficacité la transgenèse végétale. De mASme, de fortes différences existent au sein des pays industrialisés et parfois mASme on obser un net retournement de situation entre pays riches/pays pauvres. Ainsi, des pays comme IsraA«l et certains Etats asiatiques font preu d'un dynamisme qui, jusqu'A  une date récente, faisait défaut en Europe. Pour cette dernière, les conséquences ne sont pas minces, A  commencer par un déficit nole en emplois scientifiques. En France, de nombreux docteurs en sciences biologiques sont au chômage. On assiste mASme A  une fuite de ceraux très significati en direction des Etats-Unis qui, en accueillant les chercheurs étrangers, ne cessent de renforcer leur potentiel en matière grise. Cependant la situation est en train d'évoluer. Les mentalités ont changé au sein d'une communauté académique initialement peu ou très mal préparée A  dialoguer ac le monde de l'argent. Les pouvoirs publics ont récemment pris, notamment en Allemagne et en France, des séries de mesures importantes pour corriger un déficit biotechnologique dont le coût reste A  chiffrer.
Un second facteur d'inégalités, plus important encore que l'éducation ou l'instissement scientifique, puisque la recherche ne peut s'en passer, est l'accès aux grands instruments, nécessaires en science, tels que les satellites ou ondes spatiales. L'aspect stratégique des satellites est d'ailleurs bien connu. Les conséquences de l'utilisation militaire, sociale, politique et économique de ces possibilités de localisation géographique extrASmement précises sont encore mal appréciées, mais elles peunt changer la vie quotidienne. Et les grands projets scientifiques qui exigent d'impressionnantes constructions sont quelquefois l'objet d'apres discussions politiques. Ils ne peunt AStre conduits que par des nations très riches. Et l'on obser que celles-ci cherchent A  saugarder leur indépendance en la matière lorsque les installations ont une importance industrielle Eternel dilemme

Perspectis
Nous reprenons ici le calendrier prévisionnel éli par Joseph Coates :
Calendrier 2000 - 2040 de la Génétique Humaine (essentiellement aux états-Unis)


Par Joseph F. Coates

Coates and Jarratt, Inc.


Washington, DC

2000/2015 Connaissances accrues des interactions multiples du gène et des désordres associés.
2000 Le génome humain complètement séquence ; la géno-
mique ouvre la voie A  la proléonique - sectiune de la protéine.
2000/2020 La classe bourgeoise est la première intéressée par le diagnostic et la thérapie géniques.
2005/2025 Définition du coût des interntions géniques.
2005/2035 Forte concurrence entre la pharmacologie et la thérapie génique pour le traitement des désordres d'origine génétique.
2005 Expansion du marché.
2006 Augmentation exponentielle de l'utilisation de la génétique pour l'amélioration des capacités.
2007 Deux pour cent des enfants aux états-Unis sont génétiquement suivis en période prénatale. Trois pour cent de plus le sont avant l'age de 12 ans.
2007/2025 La classe bourgeoise est la première A  pratiquer la thérapie génique pour améliorer ses capacités : élimination des conditions non médicales ou gASnantes : obésité, petite taille, etc.
2009/2016 Les décideurs publics déterminent les objectifs de la génétique favorisent les éléments nécessaires A  son application.
2010 Les tests et interntions génétiques influant sur les
résultats deviennent de la routine pour 175 maladies. La loi définit les paramètres de l'interntion génétique.


2011.2013 et 2022

2012
2018
Première interntion génétique légale modifiant les gènes responsables pour endiguer la recrudescence des diabètes de Type 1 (En 1922, Banting et Best avaient décourt que l'hormone antidiabète (insuline) était produite par le pancréas dans les ilots de Langerhans). Prix Nobel décerné pour la lrfi fois A  un grand nombre de personnes (12) d'une multinationale : un programme de recherche intégrant grandement la neuro-génétique a déclenché dans le public une demande unirselle d'interntions génétiques pour traiter les caractéristiques intellectuelles. L'équipe a éli que, entre 47 % et 84 % des caractéristiques intellectuelles peunt AStre attribuées aux gènes, le reste largement aux circonstances environnementales, allant du contexte intra-utérin A  celui de la vie A  la maison et A  l'école. La demande d'interntions a quintuplé le budget fédéral de la recherche en génétique intellectuelle.
2023 La consultation génétique prénuptiale obligatoire est demandée par 14 Etats.
2024 L'accroissement de la prise en charge génétique double tous les trois ans aux états-Unis. En 2022, 65 % des enfants sont génétiquement pris en charge, 95 % d'entre eux pour des maladies ou désordres, et 5 % pour accroitre leurs capacités. 12 % des interntions modifient le gène.
2028 Les personnes dont les capacités ont été améliorées com-
mencent A  se constituer en groupes sociaux et par affinités, sur les réseaux électroniques. MENSA forme rapidement un sous-groupe nommé MENSA-E pour ceux dont le QI est supérieur A  160.
Le Comité Olympique International discute de la créa-lion de Jeux Olympiques pour les personnes aux capacités physiques améliorées. Des essais préliminaires réalisés dans 3 pays montrent un pourcentage important de 2 A  7 de meilleure performance de la part des concurrents dont les capacités ont été améliorées.
2030 Des décennies d'expériences par des centaines de mil-
liers de personnes limitent les risques et les effets non prévisibles auparavant des interntions sur les gènes, menant A  des stratégies d'interntion codifiée, et A  une sécurité et une confiance plus grandes dans les résultats.
2030 43 % des Américains adultes et 84 % des enfants ont un


profil génétique, au moins partiel.

2035 Une enquASte montre que 83 % des membres du Congrès ont connu une interntion génique dans leur famille.
2036 Le Comité de l'Association Médicale Américaine pour la Génétique Médicale rapporte que depuis 1998, il y a eu une baisse de 35 % des désordres d'origine génétique qui se manifestent d'eux-mASmes au cours des 3 premières années de la vie. Des études sur les épidémies ont montré que les désordres d'origine génétique chez les adultes de 18 A  45 ans ont diminué de 22 %. Ils en attribuent 26 % A  l'examen génétique prénuptial et le reste aux interntions de la pharmacologie ou de la thérapie génique.
2038 Les citoyens qui refusent l'inntaire génétique de leurs
enfants mineurs, sous l'Acte OLSEN, rront leurs impôts majorés de 30 % et seront facturés du double pour le traitement des désordres d'origine génétique chez leurs enfants.


Conclusion

Domaine en pleine expansion, la biologie offre A  ce jour, au de la recherche, le spectacle d'une science dont les perspectis peunt tout a la fois susciter l'exaltation et la crainte. Certains se félicitent de la prudence européenne, de l'attention portée A  l'éthique et de la prise en compte des dirsités culturelles, des contestations écologiques notamment. Mais force est de constater que la position dominante des états-Unis provient d'un choix que l'on peut faire remonter A  1986, date A  laquelle le congrès a donné son feu rt A  l'expansion des biotechnologies. A€ l'inrse, les directis sur les organismes génétiquement modifiés votées en 1990 par le Parlement européen marquaient une réser qui traduisait le semi-échec des biotechnologies. L'Europe risque donc d'AStre mise en position de dépendance et cela pour un bon moment. Cependant, qu'on le uille ou non. l'alimentation surillée, encadrée, et réglementée attend les générations futures. étiquetage et traA§abilité sont denus, selon Jacques Testart, directeur de recherches A  l'Inserm qui s'exprimait dans Libération, - les valeurs indiscules que brandit le pouvoir démuni pour mettre chacun devant ses responsabilités. Le producteur et les circuits de distribution bien sûr. Mais aussi le consommateur qui se trou insti tel un expert -. Et cela A  trars le monde entier, car une manifestation relatiment anodine A  un endroit donné troura, aujourd'hui, des échos dans bien d'autres pays compatissants ou réfractaires. C'est l'une des noulles composantes de ce que l'on nomme désormais la - mondialisation -.



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