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ECONOMIE

L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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La croissance demographique et les ressources planetaires

La croissance demographique et les ressources planetaires
Etat des lieux
Aujourd'hui, notre ète compte 6,3 milliards d'habitants ; dans une petite ngtaine d'années (2020-2025), ce chiffre passera à 8 milliards enron, et cela en dépit des efforts investis depuis les années 60 pour endiguer cette hypertrophie. L'évolution de la population d'un pays étant étroitement liée à ses structures sociales et à son enronnement, il n'est pas étonnant que l'explosion démographique se produise précisément là où les gens ont le moins de chance d'avoir accès au « minimum tal » pour survre. En parallèle, les pays riches dont le taux de fécondité va décroissant et qui eillissent inéluclement doivent cependant produire sans cesse davantage pour répondre à la demande intérieure ; quelques chiffres suffisent pour mesurer l'ampleur du phénomène : la consommation totale des pays riches est 16 fois plus élevée que celle des pays pauvres, les plus riches mangent 11 fois plus de ande et 7 fois plus de poisson que les plus pauvres, ils consomment 77 fois plus de papier, 49 fois plus de lignes téléphoniques et 145 fois plus d'automobiles. La situation, en évoluant, ne peut que creuser davantage la disparité actuelle : moins l'on a d'enfants, plus il est possible d'acquérir des biens matériels et de donner à chacun d'eux des conditions de e prilégiées. Plus la population d'un pays croit rapidement, plus elle renforce, de fait, la pauvreté (les structures éducatives manquent, l'enronnement se détériore et il deent quasiment impossible de lutter contre la contagion de nouveaux rus).
- De môme, l'économie se développe suivant un schéma parallèle, tout aussi inégal. Sur l'ensemble de l'année 2000, elle a atteint les 3 % de croissance globale, un peu moins en l'an 2001, et l'on est en droit d'être inquiet pour les années suivantes. Mais à qui profite-t-elle ? Bien édemment et en priorité, aux pays développés. Les pays industrialisés (20 % de la population) détiennent 80 % des richesses. Il y a encore quelques décennies, on pensait que le développement économique était tributaire des ressources naturelles du pays : les matières premières seraient à même, croyait-on, de financer aussi bien les infrastructures que l'industrialisation des États concernés. Pourtant, les pays producteurs de pétrole ou ceux qui disposent de ressources agricoles ou minières ont te déchanté en constatant que leur rente se volatilisait dans les investissements sociaux, publics ou politiques. Pour certains des Etats incapables de se diversifier dans l'exploitation de « leur » matière première, tels que le Koweït et le Brunei dont la ressource principale est le pétrole, une dépendance aux autres pays importateurs s'est instaurée, entrainant une chute des prix du baril, qui a atteint 10 dollars en décembre 1998. Même si, durant l'année 2001, le baril a atteint des sommets en montant au-dessus de 25 dollars, cela n'a constitué qu'un répit, certes salutaire, pour les pays producteurs, et n'a pas réduit significativement la relation de dépendance qu'ils entretiennent avec les pays développés. En ajoutant à ces revenus lo besoin
d'importer des produits dont ils ne disposent pas localement, les moyens sont devenus trop rares pour leur permettre de développer correctement les structures économiques. Certains ont donc contracté auprès des pays développés des dettes qu'ils sont, désormais, dans l'impossibilité de rembourser. Cette disproportion entre pays développés et pays en voie de développement se fait de plus en plus criante et aujourd'hui, alors que l'économie américaine se déploie toujours plus intensément, voire est au bord de la surchauffe, l'Afrique entière se voit dans l'obligation de solliciter un allégement de sa dette tant la situation de certains États deent alarmante.
- Un signal faible qui se confirme exponentiellement à travers le temps et qui annonce pour très bientôt un problème majeur à affronter, c'est la demande humaine excessive - qui s'accentuera encore compte tenu des facteurs évoqués plus haut - par rapport aux capacités de la nature : la dégradation progressive des forêts en est l'exemple le plus souvent évoqué. Bien que les biotechnologies permettent aujourd'hui de remédier à certaines carences en tamines, en élaborant des produits plus sophistiqués et à teneur plus concentrée en éléments essentiels à notre équilibre, elles ne permettent pas de renouveler les ressources naturelles. Prenons l'exemple de l'industrie de la poissonnerie : face à une demande de plus en plus importante, elle montre quelques signes de faiblesse : il n'est pas possible - le milieu marin s'appauvris-sant - de pêcher davantage de poissons. Comme on ne peut déjà plus répondre aux exigences des consommateurs locaux, l'exportation est en baisse, d'où des incidences sur les pays demandeurs.
D'autre part, avec le développement massif des machines agricoles, la demande en main-d'œuvre se fait de plus en plus rare et les populations se déplacent pour se rapprocher des actités rémunératrices. C'est dans les lles, en effet, que se concentre de plus en plus l'actité professionnelle, l'urbanisation s'accentue et les zones rurales se dent petit à petit.
Cette désertification des camnes entraine la disparition de la production indiduelle et augmente considérablement la demande des lles.
Or, les Nations Unies estiment que les deux tiers de la population mondiale vront dans des lles d'ici 2025. C'est déjà lo cas pour le monde riche, urbanisé à 77 %.


Les obstacles à une action plus ciblée, rapide et efficace

Deux des principaux objectifs de la Global Lookout Study (* voir en annexe) ont été d'identifier les raisons pour lesquelles était si long le délai entre l'apparition des signaux faibles et l'action mise en place en conséquence, et quels étaient les moyens qui pouvaient rendre ces signaux plus performants. Partant du principe que l'essentiel n'est pas d'obtenir du signal l'information en elle-même mais de reconnaitre l'importance de ce dernier s-à-s de la position, des intérêts, motivations et croyances des différents acteurs de l'action, cette étude fait ressortir plusieurs obstacles d'origines différentes :
— Obstacles d'ordre financier : Certains pays riches préfèrent investir chez eux et déclarent officiellement qu'ils manquent de ressources monétaires ; en effet, les pays endettés qui ont contracté des dettes n'ont pas en général les moyens de les rembourser.
- Obstacles d'ordre institutionnel : Personne ne pense avoir la faculté d'agir. Parfois, l'absence de systèmes légaux fait que l'on n'a rien de tangible sur quoi se fonder pour intervenir. Il faudrait développer à l'échelon mondial ce qui existe localement : des canaux d'information, protégés, bien entendu, de toute indiscrétion, permettant de connaitre les données essentielles de la situation de chacun des pays.
- Le manque de coordination entre les partenaires impliqués entraine souvent un retard dans l'action.
— Ajoutons aussi le fait que les institutions politiques internationales servent majoritairement les intérêts d'une petite partie de la population. Ainsi, elles souhaiteraient batir le développement d'un pays à l'image de ce qu'elles sont sans prendre en compte les spécificités du pays aidé.
— Obstacles d'ordre politique : Parfois, les actions menées interfèrent avec les intérêts nationaux (la pression ponctuelle électorale dans un pays peut occulter les mesures d'ordre humanitaire ou social qui doivent être évaluées, elles, à long terme). Ou bien ces mesures ont été proposées par un pays qui mène une politique opposée ; à l'inverse, lorsqu'une action est menée solidairement par plusieurs pays, chacun d'entre eux étant impliqué dans la démarche, l'information issue du signal faible est partagée, ce qui réduit à la fois le temps écoulé entre l'annonce et la tentative de remède, ainsi que le coût de l'opération.
— Obstacles d'ordre culturel : Nous réagissons spontanément en fonction de critères culturels souvent inconscients : rôles respectifs de l'homme et de la femme, préjugés raciaux, ethnocentrisme
Afin d'évoluer, il est indispensable de comprendre ce qui est en train de changer autour de nous, la place que nous-mêmes occupons ou qu'occupe l'entreprise au sein de ce changement, pour pouvoir changer notre façon de voir ou modifier notre stratégie, de façon à nous adapter au mieux à cette nouvelle réalité.
- Obstacles d'ordre psychologique : On a peur de faire une erreur ou de passer pour incompétent. Ces obstacles psychologiques sont réduits lorsque des informations claires sont véhiculées au sein d'un groupe, facilitant ainsi la prise de décision.
- Obstacles d'ordre informationnel : On peut aussi manquer d'informations fiables ou ne pas pouvoir mesurer suffisamment les risques encourus. Or, cerner le problème lui-même représente en soi 50 % de la solution à ce problème. On peut alors dans ce cas développer des actions adéquates qui prennent en compte les conséquences et les influences mutuelles de ces actions.
— Obstacles d'ordre éducationnel : Certains leaders d'entreprise n'ont pas été formés à l'étude des signaux faibles. Ils sont incapables d'en comprendre la signification.
Quant aux politiques, s'ils sont pour la plupart bien entrainés à gérer les problèmes quotidiens, ils n'ont pas l'habitude de s'occuper des questions à très long terme.
- Obstacles dus au système de ification : On constate parfois un écart préjudiciable entre la mise en route d'une production et l'infrastructure nécessaire à son application : par exemple, on augmente le nombre d'automobiles manufacturées sans prendre en compte le fait que le réseau routier est incapable de supporter ce nouvel afflux. Il faut donc élir des stratégies communes à long terme, qui tiennent compte de tous les paramètres et de tous les partenaires économiques intéressés.
Pallier l'inégalité de ressources et de population entre pays industrialisés et pays émergents


Réduire la dette que les pays pauvres ont contractée

Lors d'un récent sommet, les chefs d'État du C7 ont décidé d'alléger la dette des pays en voie de développement lorsque ces derniers connaissaient uno situation extrême : 23 pays se trouvaient dans ce cas. Cette dette avait été contractée en 1970 et bénéficiait de faibles taux d'intérêt. La procédure a été longue à mettre en place (seuls 4 pays : la Bolie, le Mozambique, la Guyane et l'Ouganda en ont bénéficié entre la date de son lancement et la fin de l'année 1990), c'est désormais quelque 420 milliards de francs qui vont pouvoir être oubliés durant les quinze prochaines années.
Prendre en compte les systèmes de santé et d'éducation déficients
L'arrivée massive des jeunes sur le marché du travail dans les pays en voie de développement devrait amener les pays du Tiers Monde à développer leur économie. Mais nous n'en sommes pas là, car ce développement est étroitement lié à deux conditions : la santé et l'éducation de ces populations.
— Les pandémies, les maladies infectieuses, le sida, abaissent considérablement l'espérance de e dans ces pays (sans parler de la mortalité infantile due à des déficiences nutritionnelles et des conditions d'hygiène peu satisfaisantes). L'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) pensait pouvoir éradiquer certains rus de la ète en un temps record. Pourtant, le paludisme, une parasitose liée au sous-développement, est un exemple significatif qui incite l'OMS à réser ses s d'action. Il y a cinquante ans, le DDT paraissait être l'arme efficace contre le moustique qui sert de vecteur à cette infection. Mais le niveau de transmission est tel, en Afrique, que l'éradication n'y est plus ensageable. Quant au reste du monde où la transmission est plus faible, on n'est jamais à l'abri d'une résurgence. Aujourd'hui, le paludisme est à l'origine de près de deux millions de morts chaque année. Autre cause de maladies : la pollution de l'eau et de l'air, très prégnante dans les pays les plus pauvres puisque ce sont les personnes les plus démunies qui vent le plus près des usines polluantes, des routes à fort trafic ou des décharges ; (ironie du sort, dans les pays industrialisés, chaque habitant, par sa consommation, génère plus de pollution que trente à cinquante habitants des pays du Tiers Monde).
Contribuer à ralentir l'accroissement des populations les plus importantes suppose qu'il faut renforcer la qualité et l'efficacité des systèmes contraceptifs. Ces derniers ne sauraient souffrir la moindre défaillance. De même, afin d'inciter les pays les plus noces à utiliser ces méthodes, il est impératif que les produits vendus soient adaptés à la culture et aux croyances religieuses de la population concernée. Quoi qu'il en soit, réduire le taux de natalité d'un pays est beaucoup plus aisé par le biais de l'amélioration des standards de e, donc par la progression intrinsèque de l'économie d'un pays. Et comme, aujourd'hui, la maitrise de l'information demande des connaissances et un savoir-faire fondés sur l'éducation, la croissance économique doit inélement passer par cette dernière.
— À l'heure actuelle, le coût de la formation des futurs salariés est aujourd'hui totalement hors de portée des pays les plus pauvres, fortement endettés et soumis le plus souvent à des s d'ajustement structurel. L'idée proposée par les organisations internationales, Banque Mondiale, etc. serait de transférer les critères financiers des programmes d'ajustement dans des critères davantage sociaux. Lors de la Deuxième Conférence Européenne sur le Développement qui, sous l'égide de la Banque Mondiale et du gouvernement français, s'est tenue à Paris du 26 au 28 juin 2000, Pierre-Alain Muet, du Conseil d'Analyse Economique (CAEJ, a introduit le rapport intitulé « Développement », par ces mots : « L'analyse traditionnelle a longtemps considéré qu'une politique de développement devait se concentrer sur la croissance économique pour entrainer une élévation générale du niveau de e susceptible de réduire la pauweté. L'analyse récente tend au contraire à mettre en avant le rôle que peut jouer une politique de redistribution et de réductions des inégalités dans la croissance économique ». Cette évolution est fondamentale. Elle permet de comprendre pourquoi le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, engagés auprès des pays en développement, soucieux d'élaborer de nouvelles politiques économiques, ont été progressivement conduits à amender leurs recommandations en fonction de cette nouvelle analyse des liens entre croissance et pauvreté. Reste qu'une aide simple ne saurait être efficace s'il n'existe pas, au préalable, pour l'utiliser, de bonnes institutions dans les pays secondés. La « sélectité » conduirait à financer
uniquement les pays qui entreprennent vraiment des réformes, et à distribuer, aux autres, des conseils.

L'aide la plus tangible, la plus directe, la plus éthique
L'aide d'un pays à un autre peut se présenter de façon plus tangible : distribution de nourriture, programmes de vaccination massive, accès à l'hygiène. L'Unicef et l'OMS, par exemple, ont agi ensemble rapidement pour éliminer les déficiences en iode. Elles ont pour cela convaincu 47 pays d'élir des programmes d'iodation du sel. Résultat : la population mondiale à risque de IDD a diminué de moitié entre 1994 et 1997, passant de 29 % à 13 %.
L'une des manières les plus efficaces pour lutter contre le manque de ressources général reste, dans les pays riches, de consommer moins et, partout, de respecter l'enronnement.

Perspectives

Croissance et plafonnement de la population mondiale
Après une augmentation considérable de la population mondiale durant le XXe siècle, la courbe de natalité semble s'infléchir : de 5 enfants, en moyenne, engendrés par femme à la fin des années 60, seulement 2,7 enfants sont mis au monde aujourd'hui ; des mesures ont été instaurées dans les pays pauvres en vue de limiter les naissances, qui devraient commencer à obtenir des résultats dans quelques décennies. (Remarquons toutefois - d'où une certaine inquiétude - que les pays industrialisés sont devenus prospères avant que leur population ne eillisse alors que certains pays en voie de développement n'auront probablement pas le temps de s'enrichir avant la fin du programme de contrôle des naissances). Seront dans ce cas, sans doute, le Proche-Orient et l'Afrique subsaharienne. L'explosion démographique concernera donc encore certaines zones. Mais le ralentissement semble amorcé dans l'ensemble. Si l'on ajoute à cela la continuelle baisse de la fécondité des pays développés - qui est actuellement de 45 % inférieure au seuil de remplacement des générations a —, il est permis d'imaginer que le chiffre de 8 milliards d'habitants prévus pour 2020 pourrait marquer un plafond dans la croissance de la population mondiale. Le développement de l'éducation des femmes des pays en voie de développement pourrait également contribuer à diminuer nettement le nombre des naissances : il est en effet reconnu qu'une femme qui suit une scolarité tend à repousser, dans le temps, la naissance de son premier enfant ; la fécondité baissant, le eillissement démographique étaire serait plus important (l'espérance de e en constante augmentation y contribuera d'autant plus). Déjà d'actualité dans les pays développés, cet étal de fait pose une question inquiétante : comment une telle société pourra-t-elle préserver son élan, sa productité et un taux de consommation raisonnable ? Et comment seront gérés les systèmes de retraite ?

La croissance économique des pays émergents ne sera possible que par le renforcement de leur système éducationnel
Si l'on se base sur les réflexions précédentes, la jeunesse de la population des pays en voie de développement (mais seulement si elle parent à acquérir les connaissances qui lui permettront de se qualifier dans les domaines clés de l'économie) va contribuer, par sa fraicheur et son dynamisme, à une croissance économique exponentielle. Et cela d'autant plus que ces nouveaux jeunes actifs savent pouvoir s'appuyer de plus en plus sur le commerce mondial pour s'industrialiser. Un changement qualitatif s'est déjà produit : l'exportation des produits primaires des pays en développement se ralentit et disparait pour laisser place à l'exportation des produits manufacturés qui est passée de 20 % en 1970 à 70 % aujourd'hui. C'est, entre autres facteurs, grace à ce changement dans la nature des produits exportés que la part de la population indonésienne vant en dessous du seuil de pauvreté est passée do 60 % en 1960 à 15 % en 1996. Malheureusement, ces progrès sont encore très fragiles : la preuve en est que la crise asiatique a fait reculer ces résultats flatteurs en replongeant près de 30 millions d'Indonésiens à nouveau au-dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire, moins de 1 S par jour. Cette situation devrait durer jusqu'en 2005.

L'immigration massive deent inexorable
D'un côté, des continents actuellement en manque d'espace et de ressources, de l'autre des nations qui eillissent rapidement et qui vont très rapidement constater un manque de dynamisme, de main-d'œuvre Comment remédier à ce déséquilibre étaire ? Fait incontournable, les populations qui restent en surnombre malgré un effort louable en matière de démographie vont être — sont déjà - tentées d'émigrer vers des pays susceptibles de les accueillir, à cause du grave déficit démographique dont ils souffrent, et qui leur semblent les plus à même de leur garantir de meilleures conditions de e (notons en passant que ceci ne concerne que les indidus les mieux formés, les plus capables de répondre à la demande des pays industrialisés. La
conséquence en est, bien entendu, un déficit des pays pauvres en salariés qualifiés). Après avoir été le premier continent d'émigration, l'Europe deent donc le premier continent d'immigration. Par faiblesse démographique, elle entre en dépendance migratoire. Or la cohabitation brutale de cultures et de religions disparates peut créer de multiples conflits qui risquent d'affecter la sécurité intérieure du pays d'accueil.
Et l'on voit bien que les États, confrontés aux dilemmes posés par la situation mondiale, ne cherchent pas à anticiper les problèmes qui vont se poser à eux et n'ont pas de sion à long terme en ce qui concerne leur politique de population. On a bien tenté de limiter la surpopulation par le contrôle des naissances, mais on n'a pas pu maitriser suffisamment les déséquilibres de ressources qui tendent à s'accentuer. Ce constat démontre à quel point il importe, aujourd'hui, à la fois de traiter le court terme et d'avoir en vue des objectifs plus lointains.


Conclusion

Nous voyons à quel point est nécessaire un partenariat entre les pays les plus pauvres et les pays les plus riches. Sans soutien ni réciprocité, il deent impossible d'équilibrer deux systèmes disparates déséquilibrés. Certes la mondialisation tend aujourd'hui à faciliter les contacts entre des structures qui fonctionnent de manière différente à travers le monde, mais elle ne pourra être efficace et lutter contre certaines situiitions qui nous concernent tous (détérioration de l'enronnement, crime organisé, etc.) que si chaque piiys peut participer de façon effective à cette lutte. Il est donc nécessaire de se fixer des objectifs communs. Or, tous les pays du monde, avec leurs spécificités indiduelles et leur degré d'évolution, ne fonctionnent pas selon les mêmes procédures. C'est pourquoi il semble important d'amener les pays les plus pauvres à adopter un système fondé sur les droits de l'homme qui leur permettrait de venir à bout des difficultés qui se posent à eux. Seul, en effet, un système démocratique peut donner aux pays en voie de développement les moyens d'améliorer le statut indiduel de leurs ressortissants et, en même temps, la possibilité d'agir à l'échelon mondial sur les problèmes qui nous touchent tous, malgré nos diversités.
Nous constatons hélas, aujourd'hui, un manque tragique de tribunes crédibles où porter un ensemble de débats qui ne sauraient être traités par les instances internationales actuelles. En effet, l'ONU, le FMI, la Banque Mondiale et tout un éventail d'organismes. OCPE, FAO, FAMO, OMS ont été mis en place après la guerre et ne peuvent, malgré leurs efforts et la bonne volonté de leurs membres, remplir de manière efficace un rôle qui a été défini il y a près de soixante ans : depuis, l'explosion démographique, le développement imprésible des technologies, l'accélération des problèmes écologiques, climatiques et du développement incontrôlable de l'urbanisation dans les pays émergents ont complètement changé la donne.
Il est temps que les pays riches admettent que le tout économique ne conduira pas à un monde acceple. C'est un devoir moral pour eux do regarder la réalité telle qu'elle est et de faire preuve de solidarité et de générosité.
Sans les pays riches, point de salut, mais accepteront-ils - et quand ? — de se doter des instances nécessaires à la sure de la ète ? Il se crée chez eux assez de richesses pour résoudre la plupart des problèmes qui se posent dans le monde. Malheureusement, enfouis dans un égoïsme irresponsable, ils manquent de la volonté indispensable pour se lancer dans cette lutte, tale pourtant.



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