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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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La constitution de syndicats

La constitution de syndicats
Compte-tenu de l'importance du rôle joué par les syndicats de travailleurs en matière d'emploi, il n'y a pas lieu de s'étonner du développement rapide qu'a connu récemment l'analyse microéconomique du comportement syndical (Farber (1986)), mais la recherche a surtout porté sur des modèles dans lesquels la taille du syndicat est fixée a priori, le but étant d'explorer l'influence sur les salaires et l'emploi des objectifs du syndicat et de la nature des négociations. MASme dans des textes plus récents traitant comme une variable la taille du syndicat, les modèles mettent en présence une entreprise unique et un ensemble de travailleurs et se placent dans le cadre statique de la théorie des contrats.
Dans ce chapitre au contraire, l'accent est mis sur la formation du syndicat comme élément constitutif de la dynamique d'un marché du travail. Le cadre de référence reste celui du chapitre 2, le marché mettant en présence d'une part des individus aux aptitudes professionnelles identiques et offrant chacun une unité de travail mais différant par le salaire maximum qu'ils exigent, d'autre part des entreprises ayant besoin chacune d'une unité de travail des individus précédents, mais différant par le salaire maximum qu'elles sont prAStes A  payer. A une hypothèse technique près! ces données définissent un salaire d'équilibre en l'absence de syndicat, et nous sans que, dans des conditions assez générales, l'état de ce marché converge vers un état sle dans lequel les salaires sont égaux ' A  une unité près ' au salaire d'équilibre.
Mais que devient la dynamique précédente lorsque peut se constituer un syndicat de travailleurs ?
Pour étudier cette question, je supposerai qu'il existe, tout au long de la vie du marché, un germe syndical et un seul, par exemple un individu n'opérant pas sur le marché du travail considéré et je m'intéresserai successivement :
' A  l'élution du marché en présence de germe syndical,


' A  la pérennité du syndicat.

Enfin, dans une troisième partie, je tirerai de cet exemple quelques réflexions sur les conditions d'apparition d'autres institutions.

L'éVOLUTION DU MARCHé EN PRéSENCE DE GERME SYNDICAL


La dynamique du marché peut maintenant AStre décrite A  partir des enchainements suivants :
(1) Au cours de chaque période, un contrat est offert par le germe A  chacun des travailleurs. Aux termes du contrat, le travailleur prend l'engagement de ne travailler que pour les entreprises qui signeront avec le syndicat. Chaque travailleur prend naturellement sa décision d'accepter ou de refuser le contrat compte tenu de ses expériences passées et de son information présente. L'ensemble des travailleurs ayant accepté constitue (si cet ensemble n'est pas vide) le syndicat de cette période.
(2) Fort du nombre de ses adhérents et des engagements pris par eux, le syndicat annonce A  chaque firme une exigence de salaire a,, au moins égale au salaire d'équilibre S0. On admet qu'en première période alfai > s0, mais que le syndicat disparait si l'environnement le contraint A  ramener ses exigences au niveau de S0.
Chaque firme est libre d'accepter ou de refuser la proposition du syndicat sur la base de ses expériences passées et de son information présente. Elle sait en particulier que, si elle rejette les propositions du syndicat, tous les adhérents refuseront de travailler pour elle. Ainsi se constitue l'ensemble (qui peut AStre vide) des firmes ayant contracté avec le syndicat.
(3) Les firmes contractantes tirent au hasard les travailleurs qu'elles emploient parmi les syndiqués, ce qui définit pour chaque syndiqué une probabilité d'emploi. On peut aussi supposer
' comme pour le tour de rôle des bateliers ' que les syndiqués sont recrutés en fonction de leur ordre d'arrivée, cet ordre variant aléatoirement de période en période. On étudie donc une situation de - closed shop - dans laquelle les syndicats désignent aux firmes les travailleurs qu'elles doivent employer.
(4) Les non-syndiqués (s'il en existe) et les firmes ayant rejeté les propositions du syndicat (s'il en existe) se retrouvent sur un marché libre du travail avec confrontation de leurs exigences réciproques. Un salaire unique s, s'élit rapidement sur ce marché et peut AStre observé par tous les acheteurs.
Deux marchés coexistent donc en toute période :
' un marché organisé au niveau de salaire s, sur lequel opèrent l'ensemble N, des entreprises ayant signé avec le syndicat pour la période t et l'ensemble M, des individus membres du syndicat (m, et n, désigneront les cardinaux de ces deux ensembles),
' un marché libre au niveau de salaire s, sur lequel opèrent les autres entreprises et les autres individus!
(5) Au terme de la période, les individus et les firmes, compte tenu de leur expérience récente, adaptent leur propension A  adhérer au syndicat ou A  contracter avec lui. Quant au syndicat, il tiendra compte du salaire proposé au cours d'une période et de ses conséquences pour fixer le salaire offert au cours de la période suivante.
Après cette description d'ensemble sur le fonctionnement du marché, il convient de préciser les comportements des individus, des entreprises et du syndicat.
Ainsi, l'individu ne modifie pas brutalement son attitude A  l'égard du syndicat. Il adopte au contraire un comportement d'adaptation progressive.
Le comportement des entreprises
De manière symétrique, l'entreprise i se caractérise au cours de la période t par un seuil de négociation avec le syndicat b, (i). Contactée par le syndicat, l'entreprise :
(1) refuse les propositions du syndicat si b, (i) < alfat,


(2) signe un protocole d'accord si b, (i) > a,.

Toutefois, après air signé un protocole, l'entreprise peut le dénoncer unilatéralement avec une certaine probabilité. On admet que, s'il en est ainsi, le syndicat, par mesure de rétorsion, interdit A  ses membres de travailler au cours de cette période pour une entreprise quelconque. Dès lors, la totalité des entreprises se retrouve sur le marché libre. Nous emploierons par la suite le terme de trahison pour désigner la situation dans laquelle une entreprise résilie un protocole d'accord.
Quant au seuil de négociation, l'entreprise l'adapte pour la période (t + 1), en fonction des données de la période t :
(1) si l'entreprise a refusé l'offre du syndicat, elle accroit bt(i) d'une unité si elle constate que le salaire sur le marché libre est suprieur au salaire syndical (st > alfat) laisse le seuil constant si S0 < st < alfa, et le réduit ' c'est-A -dire durcit sa position ' si


st < S0 ;

(2) si l'entreprise a signé un protocole puis trahi, elle ne modifie pas le seuil si Si ^ o, et le réduit juste au-dessous du salaire syndical si s, < a, ; en tout état de cause, une entreprise ne prend pas l'initiative d'une trahison au cours de deux périodes consécutives ;
(3)si l'entreprise a respecté un protocole, elle ne change pas son seuil de négociation.
Ainsi, comme les individus, les entreprises s'adaptent progressivement. Toutefois, elle essaient de temps en temps d'échapper A  l'emprise syndicale mais elles se heurtent alors au refus de l'ensemble des syndiqués de travailler pour elles.


Le comportement du syndicat

Le syndicat cherche naturellement A  augmenter le salaire exigé mais il doit aussi tenir compte du risque de diminution du nombre des entreprises qui acceptent de traiter avec lui. D'où les règles de comportement suivantes, selon qu'il existe ou non des entreprises ayant définitivement contracté avec le syndicat :
nt >0 le syndicat accroit son exigence d'une unité si st > alfat
le syndicat maintient son offre ou l'accroit avec certaine probabilité si st < alfat


nt = 0 le syndicat maintient son offre si St > alfat,

le syndicat réduit son exigence d'une unité si s, < a, (sauf s'il y avait eu des signataires de protocole, auquel cas il maintient le salaire demandé).
Tel qu'il vient d'AStre décrit, le modèle présente plusieurs caractéristiques qu'il convient de souligner :
» Les acteurs n'ajustent pas brutalement leurs exigences ; ils gardent en mémoire ' mais sous forme d'un indicateur agrégé ' les événements passés et adoptent un comportement qui dépend de l'histoire qu'ils ont vécue.
» Le salaire sur le marché libre tendant A  AStre inférieur au salaire sur le marché organisé, une entreprise aurait toujours intérASt A  trahir si elle était sûre de ne pas AStre imitée; en trahissant isolément et successivement, les entreprises proqueraient une destruction progressive du syndicat, le salaire unique So s'éta-blissant sur le marché. Ce phénomène ne se produit pas dans le modèle A  cause de la conjonction des deux enchainements suivants :
' dès qu'une entreprise trahit, les syndiqués refusent de travailler pour l'ensemble des entreprises ayant signé un protocole,
' comme les individus ne quittent pas immédiatement le syndicat, l'afflux d'une demande de travail supplémentaire sur le marché libre fait brusquement augmenter le salaire sur ce marché et les entreprises constatent qu'elles n'ont pas A  court terme intérASt A  trahir le syndicat.
» Les acteurs ne renoncent jamais A  tenter d'améliorer leur situation. Ainsi, le syndicat accroit son exigence avec une certaine probabilité tant que n, > 0 et mASme si a, ^ s,. De mASme, une entreprise qui n'a pas trahi A  la période précédente et qui a signé un protocole n'hésite pas A  le résilier avec une certaine probabilité. Cette recherche incessante poursuivie par les acteurs a d'importantes conséquences sur les propriétés de convergence du système.

LA PéRENNITé DU SYNDICAT

Deux définitions pour commencer :
' au cours d'une période quelconque, l'état du système peut AStre caractérisé par le triplet :
et = [alfat,Mt,Nt] (3)


qui recevra le nom de conuration;

' le syndicat connexe de taille m et de salaire a sera le syndicat constitué par les m premiers individus rangés par ordre de w(k)décroissantA partirdupremierindividu pour lequel w(k) < alfa.
A partir des hypothèses introduites jusqu'A  maintenant, il est possible de montrer la proposition suivante :
A partir d'une conuration initiale quelconque, il existe une date T telle que soit vérifiée l'une des propriétés ci-dessous:


' le syndicat meurt avant T,

' pour toute date postérieure A  T,le syndicat existe et est connexe. Dans ce cas, le marché du travail présente trois caractéristiques :
(i) le salaire syndical est compris entre deux bornes fixes, o et 5, dépendant de l'élution passée du marché,
(ii) le nombre d'entreprises contractant avec le syndicat est compris entre deux valeurs n et n dépendant de l'élution du marché,
(in) l'ensemble des individus peut AStre séparé en cinq groupes connexes dont la composition dépend de l'élution du marché,
' un groupe, non vide, d'individus appartenant au syndicat en toute période,
' deux groupes, éventuellement vides, d'individus appartenant par intermittence au syndicat,
' deux groupes, éventuellement vides, d'individus n'appartenant jamais au syndicat, l'un composé d'individus ayant des exigences minimales très faibles, l'autre composé d'individus ayant des exigences minimales supérieures A  alfa.
Nous donnerons le nom de cour au groupe connexe d'individus appartenant toujours au syndicat et celui de couronne A  l'ensemble des individus qui adhèrent parfois au syndicat.
Ainsi, la dynamique du marché aboutit, lorsque le syndicat ne meurt pas, A  un syndicat qui comprend d'une part un ensemble sle de salariés (le cour) et d'autre part des salariés toujours insatisfaits et qui oscillent perpétuellement entre le syndicat et le marché libre (la couronne).
Pour t suffisamment grand, le syndicat est toujours connexe. En revanche, l'ensemble des entreprises signant avec le syndicat ' ensemble dont la taille fluctue entre deux valeurs n et n ' ne l'est pas obligatoirement!
En dépit de ses imperfections, le modèle permet de comprendre comment, A  partir d'une situation dans laquelle sont seulement en présence des individus et des employeurs sans lien entre eux, peut se constituer une institution nouvelle regroupant des travailleurs et séparant le marché du travail en deux sous-marchés : un marché organisé avec salaire imposé et un marché libre sur lequel le salaire (plus faible) résulte de la confrontation de l'offre et de la demande.
Mais pour que le germe syndical se transforme en un syndicat sle, deux conditions semblent nécessaires :
' d'une part, les individus et les entreprises ne modifient pas brutalement leurs attitudes A  l'égard du syndicat : l'individu qui constate que l'adhésion au syndicat n'a pas été farable au cours de la dernière période réduit son indice d'attirance, mais ne quitte pas obligatoirement le syndicat1 L'entreprise signataire qui observe obligatoirement que le salaire sur le marché libre est inférieur au salaire syndical se contente de fixer son seuil de négociation un peu au-dessous du salaire syndical Il en résulte que le syndicat ne peut pas AStre, au fur et A  mesure de sa construction, instantanément détruit ;
' d'autre part, les entreprises liées au syndicat testent en se présentant sur le marché libre l'intérASt de continuer A  signer avec le syndicat, mais ce comportement de trahison entraine le refus de travailler de l'ensemble des syndiqués ; ce sont ces réactions qui protègent le syndicat, car l'arrivée brutale des entreprises sur le marché libre remonte le salaire sur ce marché au niveau du salaire syndical et fait revenir les entreprises A  un accord avec le syndicat ; le syndicat serait au contraire vulnérable si les entreprises trahissaient les unes après les autres de manière suffisamment durable pour que la confiance des individus dans le syndicat soit érodée.
Il faut enfin souligner :
' que l'issue de l'élution du marché n'est pas prédéterminée, la consistance du syndicat et notamment sa taille et le salaire qu'il exige étant fonction de l'histoire et pas seulement des conditions initiales,
' que le modèle met en évidence un cas d'auto-organisation imparfaite puisqu'il existe une couronne d'individus et d'entreprises aux comportements indéfiniment insles.
Naturellement, le modèle n'a pas la prétention de rendre compte de la réalité dans sa diversité : les cas de - closed shop - sont peu fréquents dans de nombreux pays où l'entreprise garde le libre choix des personnes recrutées ; les entreprises emploient un grand nombre de salariés et les négociations portent souvent sur le partage de la marge entre les entreprises et les travailleurs ; les organisations syndicales cherchent A  développer chez les travailleurs une vision de l'avenir qui renforce l'attachement aux syndicats quels que soient les résultats immédiats de l'action revendicative Mais ces constatations ne font que renforcer l'intérASt de l'analyse de la genèse des syndicats en terme d'auto-organisation.


LES CONDITIONS D'APPARITION DES INSTITUTIONS


A ce stade de l'analyse, deux catégories de réflexions s'introduisent naturellement : la première concerne la pertinence des processus de ce chapitre pour l'émergence d'autres institutions économiques, la seconde s'interroge sur la construction d'une typologie éventuelle des modes d'apparition des institutions dans une économie de marché.
(1) Le modèle de ce chapitre peut AStre développé dans deux directions qui ne sont d'ailleurs pas incompatibles.
Rien n'empASche tout d'abord de substituer au marché de l'emploi le marché d'un bien durable, les entreprises devenant des consommateurs et les travailleurs des producteurs (des agriculteurs par exemple). Le germe syndical devient le germe d'une coopérative et deux prix s'élissent sur le marché, le prix de la coopérative et le prix - libre -. La coopérative peut d'ailleurs assurer elle-mASme la vente des produits de ses membres et garantir A  chacun le revenu 7t, o, en échange d'une utilisation de la fraction n, de sa capacité de production. Dès lors, une entreprise hiérarchique est née sur le marché par coalition d'un groupe de producteurs.
Mais ' que le marché soit celui d'un bien durable ou d'une catégorie de travail ' les utilisateurs peuvent réagir en constituant, A  partir d'un germe, un contre-syndicat. Ce constat soulève le problème de la genèse d'un monopole bilatéral partiel au sein d'un marché initialement constitué d'acheteurs et de vendeurs indépendants. Un intéressant thème de recherche.
(2) Si l'on essaie de construire, sans prétendre A  l'exhausti-vité, une première typologie des modes d'émergence d'une institution dans une économie de marché, on est conduit A  distinguer A  l'issue de ce chapitre cinq classes de processus bien différentes : les quatre premières sont illustrées par les chapitre 7 A  10 et la cinquième ' bien que n'ayant pas été mentionnée jusqu'A  présent ' est évidente :
' La première classe correspond A  l'apparition de catégories d'acteurs qui tirent parti individuellement de l'existence ou de la possibilité de déséquilibres sur un ou plusieurs marchés ; parler dans ce cas de naissance d'institution peut paraitre abusif mais cette terminologie se justifie dans la mesure où les nouveaux acteurs appartiennent A  des catégories différentes de celles initialement présentes sur le marché.
' La seconde classe inclut les processus de formation de normes de croyance, des normes qui, une fois élies, peuvent se révéler robustes et conditionner durablement les comportements : lA  encore le terme d'institution peut sembler inapproprié ; sauf si son acception est élargie au point de recouvrir toute régularité qui s'impose au marché.
' La troisième classe réunit les processus dans lesquels la dynamique du marché donne aléatoirement naissance dans des circonstances précises A  des demandes ou A  des ressources nouvelles, ce qui induit la création de nouveaux marchés sur lesquels sont satisfaites ces demandes ou échangés ces ressources et les biens qu'elles permettent de produire ; dans ce cas, les institutions qui apparaissent sont de mASme nature que les institutions initiales.
' La quatrième classe regroupe les processus coopératifs dans lesquels, sous l'influence d'un germe, une coalition d'acteurs crée une entité nouvelle qui scinde le marché en un marché organisé A  prix élevé et un marché libre A  prix faible ; ces processus supposent une adaptation progressive du comportement des acteurs et la mise en oeuvre de mesures de rétorsion en cas de non-respect des contrats.
' La cinquième classe enfin englobe les cas où une institution existante de rang plus élevé (le gouvernement, la Commission des Opérations de Bourse) impose A  un marché des règles de fonctionnement : deux exemples classiques sont ceux de l'instauration d'un salaire minimum sur le marché du travail ou d'un prix garanti sur le marché des céréales.
Il est possible toutefois d'envisager des enchainements mixtes faisant intervenir des processus de plusieurs des catégories précédentes. A titre d'illustration, nous esquisserons un modèle de réglementation du marché de l'emploi.
Le marché de l'emploi, décrit comme au chapitre 2, met en présence des individus en nombre m qui peuvent AStre entrepreneurs, artisans ou travailleurs. Périodiquement se tiennent des élections, les individus disposant d'une ix chacun et ayant le choix entre deux partis politiques, la droite (d) et la gauche (g).



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