NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE GéNéRALE » Un bon déficit vaut mieux qu un mauvais excédent Le mythe de l'excédent commercialÀ la décharge des piliers de comptoir, il faut reconnaitre que les premiers économistes (les mer-cantilistes des xvie et xviie siècles) ont chanté les louanges de l'excédent commercial, au point de conseiller aux princes des politiques commerciales actis favorisant les exportations et limitant les importations. Pour les premiers mercantilistes, en effet, l'excédent commercial enrichissait l'État et le pays en assurant des entrées d'or (la monnaie de l'époque) supérieures aux sorties. Ils finirent pourtant par reconnaitre leur erreur. La monnaie n'est pas la richesse, mais l'instrument de sa circulation. Une augmentation du stock d'or sans croissance des biens et services disponibles dans le pays ne provoque que la flambée des prix. Pour savoir si un excédent ou un déficit commercial est une bonne ou une mauvaise noulle, il convient de se poser quelques questions de bon sens, et pour commencer celle-ci : d'où vient-il ? Un excédent peut ainsi être provoqué par une récession (ou une croissance faible relatiment à celles des autres nations) qui déprime fortement les importations. Inrsement, un déficit peut résulter d'une croissance économique rapide qui stimule les importations. D'ailleurs, au sein des grands pays industriels, les États-Unis tant vantés pour le dynamisme de leur activité et de leur emploi au cours des deux dernières décennies ont aussi le plus durable et le plus inexorable déficit de la balance commerciale. Il convient ensuite de jeter un oil sur les autres flux internationaux qui peunt compenser le solde de la balance commerciale. Par exemple, un déficit commercial peut être compensé par des instissements directs étrangers qui se traduisent par des entrées durables de capitaux dans le pays. |
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