NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE GéNéRALE » Les mondes de la finance Points de repÀre les marchés financiers
A QUOI SERVENT LES MARCHéS FINANCIERS? Au fil du temps, les marchés financiers se sont vu reconnaitre deux autres fonctions : 1A°) permettre les restructurations du capital A trars les OPA, OPE ; 2A°) limiter les risques sur les placements A moyen et long terme. On distingue : - tes marchés des valeurs mobilières (actions et obligations) : le marché primaire, appelé aussi marché du neuf (où sont émises les noulles valeurs mobilières offertes aux souscripteurs) et le marché secondaire ou marché de l'occasion (où s'échangent les valeurs mobilières déjA émises). Au sens strict, la bourse des valeurs correspond A ce marché secondaire où s'échangent quotidiennement actions et obligations ; - les marchés dérivés : ce sont les marchés spécialisés dans l'assurance contre les risques de pertes liés A l'inflation et la variation des taux d'intérASts (en France : le MATIF - marché A terme des instruments financiers créé en 1986 - et le MONEP, marché des options négociables de Paris, créé en 1987). COMMENT ENTRE-T-ON EN BOURSE? Seules les sociétés de capitaux (sociétés anonymes ou en commandite par actions) peunt avoir accès aux marchés financiers. Au sein des marchés de valeurs, on distingue : - le marché officiel, réservé aux entreprises ayant fait la preu de leur solidité ; - le second marché (créé en France en 1983) ourt aux entreprises moyennes (moyennant la mise A disposition du public d'au moins 10% des actions qui composent le capital ; une certaine transparence des comptes ; un effort d'information auprès du public) ; - le marché hors cote, accessible A toutes les entreprises. Ajoutons A cette liste les marchés spécialement créés pour les sociétés liées aux noulles technologies et A Internet (par exemple, le Nasdaq aux Etats-Unis). Les acteurs On appelle opérateurs l'ensemble des instisseurs et des spéculateurs, individuels ou institutionnels, qui interviennent sur les marchés boursiers : - tes traders : c'est l'une des catégories d'opérateurs spéculateurs ; ils opèrent A partir des salles des marchés des banques en cherchant A réaliser des plus-values A court terme pour le compte de leurs clients. - les instisseurs institutionnels : plus connus sous le diminutif -zinzins-, ils représentent les plus gros opérateurs sur les marchés financiers. Les plus connus sont les fonds de pensions, mais il y a aussi les organismes de placement collectif (OPCVM, SICAV), les fonds mutuels, les comnies d'assurances, les départements fiduciaires, les fonds spéculatifs (hedge funds); - les fonds de pension : institutions spécialisées dans la gestion de l'épargne de retraités. Leurs instissements boursiers se chiffrent en milliards de dollars. Les plus connus sont américains : Calpers (fonds de pension des fonctionnaires californiens), Fidelity Ces fonds de pension ont vu leur puissance financière croitre considérablement depuis les années 7OS0 sous l'effet du déloppement de la retraite par capitalisation et de la libéralisation des marchés ; - les actionnaires individuels : les petits porteurs, les boursicoteurs, les actionnaires salariés Environ 10% des FranA§ais possèdent des actions en direct, 15% des Britanniques et 22% des Américains. Les actionnaires individuels ont la réputation d'AStre plus fidèles et pondérés que les instisseurs institutionnels. Ils sont un gage de silité pour les marchés financiers ; - tes agences de notation : ce sont des acteurs essentiels de la finance moderne. Elles évaluent la situation macroéconomique des pays ou des élissements bancaires en leur attribuant une note élie sur la base d'une batterie d'indicateurs. Leur pouvoir tient aux moyens d'informations et d'expertise considérables et A l'influence de leur note sur les comportements des instisseurs ; - la COB : commission des opérations de bourse. C'est le gendarme des marchés financiers. Elle ille au bon déroulement des OPA. des OPE, etc. Des institutions de régulation analogues A la COB existent dans les autres pays. Les approches du marché Comment s'élit le cours d'une action? A cette question, plusieurs réponses sont apportées qui correspondent A autant d'approches des marchés financiers : - l'approche fondamentale : si, A court terme, le cours d'une action peut évoluer de manière erratique, sur le moyen et long terme, ce cours exprime la valeur intrinsèque de l'entreprise cotée. Dans cette perspecti, une plus-value peut AStre réalisée en profitant de l'écart provisoire entre le prix d'une action et sa valeur réelle. C'est rapproche la plus ancienne et la plus répandue parmi les opérateurs et instisseurs, les gérants de portefeuilles, les macroéconomistes; - l'approche technique : elle pose l'existence d'un biais entre la réalité et la faA§on dont les marchés la perA§oint. Le cours ou le taux d'intérASt ne reflète pas la réalité mais la perception qu'en ont les opérateurs. Dans cette perspecti, l'évolution d'une action n'est prédictible qu'A court terme. C'est l'approche des analyses graphiques ou statisticiens et des traders ; - l'approche quantitati : les cours suint un marché au hasard et ne sont donc pas prédictibles. Des trois, c'est l'approche la plus formalisée, utilisant les outils mathématiques et statistiques. Elle est notamment mobilisée pour la constitution d'un portefeuille d'actions. D'autres approches ont été déloppées plus récemment A partir des théories du chaos, de l'information, des sciences de la complexité et du hasard Elles tendent A remettre en cause l'hypothèse de l'efficience des marchés.
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