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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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La globalisation financière en chiffres

La globalisation financière en chiffres
Le processus de globalisation financière que l'on obser depuis les années 80 recouvre quatre séries de transformations.
» La première concerne l'activité sur les marchés des changes et sur les marchés dérivés. Rappelons que le marché des changes constitue le marché sur lequel s'échangent les monnaies conrtibles, c'est-A -dire pouvant faire l'objet de transactions entre des agents résidents (en France, s'il s'agit du franc, par exemple), et des agents non résidents. Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), le volume des échanges s'est élevé en 1998 A  près de 1490 milliards de dollars par jour, soit plus de 60 fois le volume journalier du commerce mondial ! Les marchés dérivés, dont la croissance a été exponentielle depuis les années 80, recouvrent deux catégories de marchés : les marchés organisés, d'une part, les marchés de gré A  gré, d'autre part. L'expansion de tel ou tel timent n'est pas indifférente quant A  la silité financière internationale. En effet, alors que les marchés organisés se caractérisent par la présence d'une chambre de compensation qui les protège contre les risques de défaillance, les marchés de gré A  gré laissent subsister un risque de contrepartie en leur absence. Or, en 1997, le FMI a estimé que le volume du marché organisé s'élevait A  près de 18200 milliards de dollars (474 en 1987) et celui du gré A  gré A  près de 29000 milliards (865 en 1987).
» Deuxième transformation : l'augmentation tout aussi considérable qu'ont connue les mouments internationaux de capitaux des pays industrialisés. Entre 1973 et 1992, les sorties brutes ont été multipliées par huit pour atteindre plus de 1200 milliards de dollars, soit un montant supérieur aux richesses produites en une année par le Royaume-Uni Alors qu'ils représentaient moins de 8% de ces flux, les instissements de portefeuille (actions et obligations) en représentent aujourd'hui plus du cinquième. Ce qui n'est pas sans accentuer les risques d'insilité des marchés, les instissements de portefeuille ayant une volatilité plus forte que les instissements directs. En effet, les instissements de portefeuille représentent des placements de l'épargne fondés sur l'acquisition de titres de créances - les obligations d'Etat, par exemple - et/ou de titres de propriété - les actions - en vue d'obtenir des intérASts et/ou des dividendes. Nous sommes ainsi dans une logique de rémunération de l'épargne. Les instissements directs caractérisent les situations dans lesquelles un agent économique non résident désire acquérir des droits de propriété dans l'objectif d'obtenir un pouvoir de décision sur des entreprises basées A  l'étranger. Nous sommes dans une logique industrielle ou commerciale par acquisition d'une entreprise étrangère ou création d'une filiale.
» Les flux nets de capitaux privés en pronance des pays déloppés et A  destination des marchés émergents ont quant A  eux plus que quadruplé depuis le début des années 90, passant de 48 milliards de dollars en 1990 A  212 milliards en 1996, pour retomber A  64 milliards en 1998 (effet de la crise asiatique). Cette progression signale une noulle étape dans la globalisation : d'une part, ces pays ont amorcé un processus de libéralisation rapprochant leur structure financière de celle des pays déloppés ; d'autre part, les entrées de capitaux dans ces pays participent A  la standardisation des modalités de financement des économies. Ainsi, A  l'instar de ce qui s'est passé dans les années 80 au sein des pays industrialisés, le financement par émission de titres négociables (les obligations et les actions) devient la norme dans les pays émergents.
» Enfin, les instisseurs institutionnels - les fonds de pensions, les fonds d'instissements collectifs, les comnies d'assurances - se sont imposés comme les internants majeurs des marchés au côté des institutions financières traditionnelles. Depuis 1980, les actifs gérés par les instisseurs institutionnels américains ont été multipliés par cinq. En part de PIB, les instisseurs institutionnels sont passés de 59,3% en 1980 A  141,7% en 1997 aux Etats-Unis; sur les mASmes périodes, nous avons 64,1% et 151,1% pour le Royaume-Uni, 35,2% et 85,6% pour le Canada. Selon le FMI, plus de la moitié des transactions sur les marchés des changes sont le fait des instisseurs américains (14,5% des Britanniques). Certains considèrent qu'ils désilisent les marchés : en raison de leur manque d'informations et de leur souci de ne pas perdre des parts de marché, les gérants auraient en effet un comportement mimétique.



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