NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE GéNéRALE » Les mondes de la finance La globalisation financière en chiffres
Le processus de globalisation financière que l'on obser depuis les années 80 recouvre quatre séries de transformations. » Deuxième transformation : l'augmentation tout aussi considérable qu'ont connue les mouments internationaux de capitaux des pays industrialisés. Entre 1973 et 1992, les sorties brutes ont été multipliées par huit pour atteindre plus de 1200 milliards de dollars, soit un montant supérieur aux richesses produites en une année par le Royaume-Uni Alors qu'ils représentaient moins de 8% de ces flux, les instissements de portefeuille (actions et obligations) en représentent aujourd'hui plus du cinquième. Ce qui n'est pas sans accentuer les risques d'insilité des marchés, les instissements de portefeuille ayant une volatilité plus forte que les instissements directs. En effet, les instissements de portefeuille représentent des placements de l'épargne fondés sur l'acquisition de titres de créances - les obligations d'Etat, par exemple - et/ou de titres de propriété - les actions - en vue d'obtenir des intérASts et/ou des dividendes. Nous sommes ainsi dans une logique de rémunération de l'épargne. Les instissements directs caractérisent les situations dans lesquelles un agent économique non résident désire acquérir des droits de propriété dans l'objectif d'obtenir un pouvoir de décision sur des entreprises basées A l'étranger. Nous sommes dans une logique industrielle ou commerciale par acquisition d'une entreprise étrangère ou création d'une filiale. » Les flux nets de capitaux privés en pronance des pays déloppés et A destination des marchés émergents ont quant A eux plus que quadruplé depuis le début des années 90, passant de 48 milliards de dollars en 1990 A 212 milliards en 1996, pour retomber A 64 milliards en 1998 (effet de la crise asiatique). Cette progression signale une noulle étape dans la globalisation : d'une part, ces pays ont amorcé un processus de libéralisation rapprochant leur structure financière de celle des pays déloppés ; d'autre part, les entrées de capitaux dans ces pays participent A la standardisation des modalités de financement des économies. Ainsi, A l'instar de ce qui s'est passé dans les années 80 au sein des pays industrialisés, le financement par émission de titres négociables (les obligations et les actions) devient la norme dans les pays émergents. » Enfin, les instisseurs institutionnels - les fonds de pensions, les fonds d'instissements collectifs, les comnies d'assurances - se sont imposés comme les internants majeurs des marchés au côté des institutions financières traditionnelles. Depuis 1980, les actifs gérés par les instisseurs institutionnels américains ont été multipliés par cinq. En part de PIB, les instisseurs institutionnels sont passés de 59,3% en 1980 A 141,7% en 1997 aux Etats-Unis; sur les mASmes périodes, nous avons 64,1% et 151,1% pour le Royaume-Uni, 35,2% et 85,6% pour le Canada. Selon le FMI, plus de la moitié des transactions sur les marchés des changes sont le fait des instisseurs américains (14,5% des Britanniques). Certains considèrent qu'ils désilisent les marchés : en raison de leur manque d'informations et de leur souci de ne pas perdre des parts de marché, les gérants auraient en effet un comportement mimétique. |
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