NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE EUROPENEANA » Les politiques Économiques dans le cadre de la monnaie unique La zone monétaire optimale
La question de la zone monétaire optimale concerne le découe et le regroupement d'espaces économiques tels qu'A l'intérieur de chaque zone le passage d'une monnaie A l'autre se fasse A des changes fixes, alors que les changes flottants s'appliquent A l'extérieur. R. Mundell envisage deux espaces entre lesquels se produit une distorsion, un choc de demande par exemple. Deux cas de ure sont envisageables : - les facteurs de production sont immobiles entre ces deux espaces : dès lors, il est nécessaire d'instaurer des changes flexibles entre les deux espaces qui leur permettent de s'isoler du reste du monde. On est, en fait, en hypothèse de prix rigides : - Si les salaires nominaux étaient très sensibles au taux de chômage, une telle diminution se produirait immédiatement, et il ne serait pas nécessaire de recourir A l'instrument du taux de change nominal. - - L'utilité potentielle du taux de change nominal résulte donc du fait que les salaires nominaux ne sont pas totalement flexibles A la baisse 2. - On voit clairement que l'immobilité des facteurs de production impose, dans ce cadre analytique, le flottement, et que la zone monétaire optimale correspond A une zone A l'intérieur de laquelle on a une parfaite mobilité des facteurs de production. L'argumentaire est vigoureusement critiqué par la Commission dans la mesure où il aboutit A la conclusion suivante : comme en Europe la mobilité du travail est réduite, il est nécessaire d'instaurer le flottement des monnaies entre les monnaies européennes. L'argumentation est violemment contestée. En effet, la mobilité du capital n'est pas négligeable et les prix peunt AStre plus flexibles ; la théorie sous-estime les avantages de la monnaie (avantages micro, crédibilité, et avantage international) et sous-estime les effets perrs du flottement. |
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