Dans la suite de l'axiome précédent il parait logique de proposer que, dans certains cas, la meilleure faA§on d'introduire un changement dans une situation est d'y -injecter- de la complexité c'est-A -dire de nouveaux éléments, de nouvelles informations ou de nouvelles compréhensions, parfois jusqu'A la confusion. Nous retrouns ici tout ce qui déjA été équé A propos du désordre. C'est ainsi que peut éventuellement se développer une vérile - fuite - vers la simplification, dans un nouvel ordre jusque-lA inapparent et mASme impossible A accepter. L'accroissement de complexité rend tout système plus proche de l'insilité que de la rigidité donc, comme je l'ai déjA mentionné précédemment, plus proche de la possibilité de changement.
Complexifier un problème c'est également se donner les
moyens de le déséquilibrer jusqu'A en modifier l'appréhension habituelle. Nous sommes ici dans une logique qui ne parait pas rationnelle tant la aison de valeur entre les éléments mis en jeu peut paraitre étrange. Un mal de dent est susceptible de remplacer, pour un temps, un problème de couple alors qu'il est d'une nature beaucoup moins complexe. Tout se passe comme si nous n'étions pas en mesure de gérer un nombre trop important d'informations et que le doute, devant la complexité qui en découle, peut entrainer l'abstinence, c'est-A -dire le repli prudent.
Il n'est pas rare que, de faA§on absolument empirique, certains dirigeants et certains consultants créent cette dynamique dans l'accumulation d'interventions, de prises de position ou de projets. Cette constante surenchère appelle, dans la confusion qu'elle ne manque d'entretenir, une modification parfois radicale de l'attitude de certaines personnes par l'émergence apparemment spontanée de solutions jusque-lA impossibles A envisager. Il existe ainsi un vérile exercice inlontaire de la stratégie du désordre qu'il s'agissait de reconnaitre ici.