NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » POLITIQUE éCONOMIQUE » Méthode d analyse comparative des évaluations nationales: application à l autriche et à l italie Proposition de modélisationLes rapports d'experts font ressortir des traits dominants spécifiques A chaque pays que nous avons schématisés en quatre variables interdépendantes constituant un modèle. Il n'y a pas de hiérarchie entre elles mais la lecture de l'ensemble qu'elles constituent permet de dégager une logique forte dans chaque pays: - pour l'Italie, le choix de la conservation du patrimoine dans un système fortement bureaucratisé (ac quatre variables: réglementation, centralisation, valorisation, patrimoine) [25]. L'avantage d'un modèle qualitatif, constitué autour de variables interdépendantes, elles-mASmes construites, réside dans l'appréhension globale qu'il permet, rendant possible: - de situer ce qui peut changer dans le système. En effet, si l'on intervient sur l'une de ces variables, les trois autres connaissent des modifications dans des proportions relatiment prévisibles; - de dégager une stratégie d'action, ac les choix explicites A opérer qui en découlent. Les deux schémas suivants visualisent A partir des quatre variables, les problèmes majeurs que les évaluateurs ont voulu mettre en exergue dans leur analyse: le poids de la tradition, l'organisation des moyens et des structures publics, l'identité nationale par rapport A la culture, enfin la valorisation (touristique) du patrimoine. Les deux processus de décisions privilégient les niaux étatique et communal: le niau intermédiaire, A savoir régions et provinces en Italie, Bun-deslA nder en Autriche, est, respectiment, peu présent dans le premier cas et plus effacé qu'il ne devrait l'AStre (aux yeux des experts) dans une structure fédérale, dans le second cas. C'est donc bien une centralisation ac tutelle pour l'Italie et un -fédéralo-centralisme- pour l'Autriche [16] que l'on peut retenir comme variables explicatis du modèle. En revanche, le rapport public-privé montre des règles de fonctionnement assez différentes entre les deux pays, ac une efficacité plus grande en Autriche qu'en Italie mais, paradoxalement, des effets de ce fonctionnement assez voisins en termes d'efficience: - pour l'Autriche, la gestion du passé pousse A de noulles externalités positis via le tourisme culturel et la valorisation du patrimoine qui amènent A la coopération. Mais celle-ci est jugée in fine par les évaluateurs -sans méthode-. [26] - pour l'Italie, la gestion centralisée par une administration très structurée et un milieu très réglementé amène A l'exclusion de l'apport privé et plus largement de l'esprit de gestion de la valorisation commerciale du patrimoine (mais pas des spectacles). [27] Cette approche, synthétisée dans le leau 7, tendrait rs la conclusion que la coopération sans méthode (Autriche) ou l'absence de coopération (Italie) ont des effets internes inrses sur l'efficacité mais identiques sur l'efficience. |
||||
Privacy - Conditions d'utilisation |