NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » POLITIQUE éCONOMIQUE » Le programme européen d évaluation des politiques culturelles nationales Les principes et les buts du programmeDans l'esprit du Conseil de la coopération culturelle, l'évaluation internationale2 des politiques culturelles nationales constituerait A la fois des apports et des aides A chacun des Etats membres examinés, comme au Conseil de l'Europe lui-mASme. Pour le Conseil de l'Europe, elle apporterait la mise au point des instruments de mesure et des indications facilitant la aison internationale des politiques culturelles; la confrontation des situations et des expériences donnerait, quant A elle, dans un second temps, une impulsion A de noulles actions conjointes dans le domaine de la coopération culturelle. John Myerscough (1996) constate que, dans aucun des pays examinés, il n'existait en 1985 une expérience d'examen de l'ensemble de la politique culturelle, mais seulement des expériences partielles, notamment en Suède. [5] D'une manière générale, la recherche d'une plus grande efficacité et efficience est un facteur qui favorise ce type de démarche auprès des gournements a priori favorables. Les réticences ou les difficultés qui apparaissent sont plutôt liées aux administrations culturelles elles-mASmes. Quant aux raisons d'acceptation d'une évaluation par un pays, elles sont fort variables. Que ce soient la France et la Suède qui ouvrent le programme n'est pas un hasard. La première peut en 1985 se targuer d'une politique culturelle très médiatisée occupant une place centrale dans l'action du gournement socialiste de l'époque ac un ministre très populaire. De plus, l'existence d'un Service des études étoffé a permis la collecte de nombreuses données quantitatis et qualitatis sur le secteur culturel. Enfin, la tradition jacobine du pays de Malraux, malgré la récente décentralisation, a facilité les choses. En ce qui concerne la Suède, elle bénéficie quant A elle d'une expérience d'évaluation publique et souhaite l'appliquer au secteur culturel, tout en l'améliorant et en la généralisant A d'autres pays pour élir des aisons. France et Suède ulent avant tout créer des références afin de permettre une meilleure connaissance des secteurs culturels et de leurs évolutions pour éclairer le débat public sur la culture et pouvoir élir des aisons internationales. Les autres pays occidentaux qui entreront ensuite dans le programme (Pays-Bas, Italie, Autriche et Finlande), tout en souscrivant A ces raisons, voient aussi des possibilités de mieux faire connaitre leur politique culturelle A l'extérieur. Le cas de la Finlande montre mASme une accélération du processus, pour que l'évaluation arri A son terme et que les résultats en soient publiés avant les élections générales de 1995 et puissent servir de base au débat public qui se déroule dans un contexte de crise économique. La rapidité du changement A l'Est, que rien ne laissait envisager dans les prévisions occidentales de 1984, va cependant créer une situation radicalement noulle pour le programme. |
||||
Privacy - Conditions d'utilisation |