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ECONOMIE
L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services.
L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc. |
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L'asymétrie du sme
Le SME peut donner l'apparence d'une certaine homogénéité : du point de vue institutionnel, en dehors des pondérations inégales des monnaies dans l'écu, les monnaies européennes sont mises sur un pied d'égalité, sans privilège particulier pour l'une d'entre elles. La symétrie du SME n'est que de faA§ade, l'Allemagne jouissant d'une situation dominante : le solde, longtemps positif, de la balance extérieure a donné une très grande force A sa monnaie ; par ailleurs, la politique de taux d'intérASt élevés impose aux partenaires de l'Allemagne de la suivre, pour ne pas enregistrer de fuites de capitaux. Le Système monétaire européen repose sur une dissymétrie forte, en raison du rôle déterminant que joue l'Allemagne dans la définition des parités et dans la détermination de la politique monétaire et de la politique de change communes. Un passage d'un document de la Commission de 1986 ' illustre cette idée : - Actuellement, c'est une banque centrale, dont la crédibilité se fonde sur son autonomie institutionnelle et la silité éprouvée de sa monnaie, qui élit la référence commune pour ce qui est de la conduite des politiques monétaires dans la Communauté et de la définition de la grille de parité au sein du système de change, et qui assume de fait une responsabilité essentielle de la gestion des relations entre le système et les grandes monnaies tierces. - On voit, dans cette phrase, que la Banque centrale allemande, qui est clairement ' désignée sans AStre nommée explicitement, joue un rôle déterminant tant dans la définition des politiques monétaires nationales que dans les rapports entre les monnaies du mécanisme de change et les monnaies tierces. Mais cette asymétrie devient plus forte et donc plus contesle ac la liberté de circulation des capitaux : - Il reste que la libération complète des mouments de capitaux, en diminuant encore la marge de manœuvre résiduelle d'autonomie des autres autorités monétaires nationales, créera une situation où les choix monétaires essentiels, internes aussi bien qu'externes, devront denir aussi collectifs que possible 2. -
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