La neutrabté a été longtemps la principale application dans l'enseignement public de la bberté de l'enseignement. Mais il apparait aujourd'hui qu'elle a d'autres exigences et pose d'autres problèmes, au double point de vue de la liberté de l'enseigné et de l'élissement d'enseignement lui-mASme.
1A° Le point de vue de renseigné.
a j Un premier problème, essentiel en pratique, est celui de l'orientation scolaire. Dans son principe, elle répond A l'évidente nécessité d'éclairer les familles sur les aptitudes des enfants, afin de les diriger rs les enseignements qui répondent le mieux A leurs possibilités. Le danger apparait lorsque se substitue, au conseil, la décision autoritaire qui détermine, A partir de critères contesles, l'anir scolaire et par lA mASme professionnel de l'élè, supprimant ainsi toute liberté de choix. Le danger s'accroit lorsque les orientations prennent principalement en compte les besoins de l'économie, difficilement prévisibles A long terme, et risquent d'engager les jeunes dans des impasses.
Le problème est complexe dans la mesure où, sount, les parents sont peu enclins A suivre les conseils des orienteurs lorsque ceux-ci ne correspondent pas A l'idée qu'ils se font des possibilités de leurs enfants. Mais la solution autoritaire qui mettrait l'anir de chaque élè A la discrétion de l'autorité publique est incompatible ac les principes fondamentaux d'un Etat libéral.
6 / Au libre choix de l'élissement d'enseignement public tend A se substituer une affectation autoritaire, tout au moins dans le second degré. Cette politique, qu'explique la capacité d'accueil limitée des élissements, n'en apporte pas moins, A la liberté de l'enseigné, une restriction importante.
La a sectorisation -, qui affectait obligatoirement les étudiants aux unirsités parisiennes en fonction de leur domicile, a été supprimée A la rentrée de 1977.
c / Depuis quelques années, les élès de l'enseignement secondaire, tout au moins dans les classes supérieures, rendiquent eux-mASmes une plus grande liberté, tant dans le domaine de la discipline que dans celui de la pédagogie. H y a, dans cette rendication, des outrances incompatibles ac les nécessités de tout enseignement. Il y a aussi des aspirations justifiées, dont il serait dangereux de ne pas tenir compte, et qui sont susceptibles de donner une dimension accrue A la liberté de l'enseigné.
2A° Le point de vue de rélissement. ' Il existe, dans l'Unirsité, sous le nom de