Apparu en France au début des années 80, le bus-mailing, ou mailing groupé, est constitué d'un ensemble de sectiunes, type format sectiune postale, enyées ensemble, sous film plastique, A  l'adresse d'un destinataire, particulier ou entreprise.
S'ils ont remporté un vif succès dans la deuxième moitié des années 80, leur nombre a fortement diminué depuis.
L'avantage du bus-mailing est de réduire le coût d'affranchissement par un partage entre plusieurs annonceurs, jusqu'A  une cinquantaine.
L'inconvénient est que l'espace réservé au message est très court puisqu'il se limite A  un recto ou un recto verso de sectiune (15 x 10,5 cm), le verso étant souvent consacré A  la sectiune T.
Il est donc A  envisager plus comme un moyen de contact en prospection que comme un vérile outil de vente.
L'émetteur du bus-mailing (souvent un groupe de presse qui, par ce moyen, renilise son fichier de lecteurs : Le Point, L'Expansion, Les Echos,) détermine au préalable la fréquence des enis (trois A  quatre dans l'année) et leur date.
C'est l'émetteur qui se charge de l'impression et de la production ainsi que de la diffusion. Il arrive mASme qu'il s'occupe de la domiciliation des retours.
La multiplicité des offres et leur variété suscite des retours importants mais peu impliqués, d'où une certaine déception A  l'arrivée si la force de vente ne suit pas de près le prospect après qualification.
Certains (comme les carnets VISA) proposent le bus mailing sous forme d'un chéquier de trente A  cinquante es auprès de populations très ciblées (artisans, PME, professions libérales, hôtellerie-restauration).
Le coût est variable entre 0,30 F et 1 F (l'unité), mais les prix sont négociables avant bouclage, pour des rendements qui nt de 0,5 A  1 % en demande d'information (soit un budget de 15 000 F A  30 000 F selon les quantités). C'est en-deA§a d'un mailing, et attendez-us A  des réponses a priori moins qualifiées.