L'irruption des entreprises privées dans le financement de la Culture est un fait majeur des années 80. Elle doit beaucoup A Jacques Rigaud et A l'action de sensibilisation conduite par l'ADMICAL. Timidement au début, puis de faA§on plus affirmée au fur et A mesure que l'idée conrtissait de nouaux adeptes, le partenariat ' terme qui a recueilli un assentiment général, remplaA§ant -mécénat-, jugé désuet, et -sponsoring-, trop agressif et A consonance anglo-saxone ' est denu une
donnée incontournable de la vie culturelle franA§aise. A tel point que plusieurs projets de loi ont été adoptés par le Parlement, le dernier en date concernant les fondations.
Parallèlement A la consolidation de cet engouement, les deux dernières années ont été marquées par une professionnalisation accrue des équipes chargées du partenariat au sein des entreprises privées et une définition stricte des objectifs fixés et des retours attendus. Cette noulle manne ne doit cependant pas AStre considérée comme une panacée : de nombreux candidats malchanceux sont aujourd'hui amers devant les difficultés rencontrées pour convaincre les entreprises privées, l'importance numérique des postulants et les choix sount conntionnels des entrepreneurs.