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MARKETING

Le marketing, parfois traduit en mercatique, est une discipline de la gestion qui cherche à déterminer les offres de biens, de services ou d'idées en fonction des attitudes et de la motivation des consommateurs, du public ou de la société en général. Il favorise leur commercialisation (ou leur diffusion pour des activités non lucratives). Il comporte un ensemble de méthodes et de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics auxquels elle s'intéresse, leur offrir des satisfactions si possible répétitives et durables. Il suscite donc par son aspect créatif des innovations sources de croissance d'activité. Ainsi l'ensemble des actions menées par l'organisation peut prévoir, influencer et satisfaire les besoins du consommateur et adapter ses produits ainsi que sa politique commerciale aux besoins cernés.


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La santé devient plus importante

La santé devient plus importante
Il est souvent dit que les Seniors sont en bonne santé. Qu'en est-il réellement ? La santé des plus de 50 ans est très variable et doit être étudiée avec plus de précision. D'une manière générale, les Seniors sont en meilleure santé que les générations précédentes aux mêmes ages. Il y a cependant un décalage entre leur état de santé réel et la perception qu'ils en ont. En effet, même si différentes études décrivent les baby-boomers «jeunes dans leur tête», elles ne doivent pas pour autant faire oublier les effets du eillissement.
D'après l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), qui a réalisé en 2002 un baromètre sur la santé des 45-59 ans et des 60-75 ans, les personnes agées de 60 à 75 ans disent beaucoup plus souvent que leurs cadets de 45-59 ans souffrir de problèmes de santé physique. Elles sont près d'une sur deux à déclarer avoir une maladie chronique, contre un tiers seulement parmi les 45-59 ans. 22 % disent souffrir d'un handicap physique, contre 16,5 % des 45-59 ans. Les difficultés motrices rencontrées au quotidien, dans la montée d'un escalier, par exemple, sont aussi plus fréquentes chez les 60-75 ans. En revanche, ceux-ci ne se plaignent pas plus que leurs cadets de douleurs physiques difficiles à supporter. L'étude laisse en outre apparaitre que les 60-75 ans se disent en meilleure santé mentale que les 45-59 ans.
Les études sur la santé des Seniors se heurtent souvent au fait que les personnes agées n'aiment pas parler de leurs problèmes de santé. Les conclusions que l'on peut en tirer doivent donc prendre en considération ce constat. Les principales causes de décès chez les plus de 75 ans sont, chez la femme : les maladies vasculaires cérébrales, les cardiopathies ischémiques, les insuffisances et maladies cardiaques, la pneumonie et la broncho-pneumonie. Chez les hommes, les cardiopathies ischémiques arrivent en tête, suies des maladies vasculaires cérébrales, des maladies cardiaques et des tumeurs malignes de la prostate (source : Inserm).

Une grande disparité
Les grandes inégalités dans l'espérance de e et l'état de santé des Seniors s'expliquent en partie par les différences sociales. L'espérance de e à 60 ans d'un ouvrier est de 17 ans et de 19 ans pour un employé. Elle monte à 23,5 ans pour les cadres de la fonction publique. Ces dernières années, ces inégalités ont eu tendance à s'accentuer. D'autres paramètres que le niveau social entrent en ligne de compte : le niveau de stress, l'alimentation, la consommation de ac, d'alcool, etc. Une étude américaine récente tend à démontrer que c'est le stress qui a le plus d'influence sur l'espérance de e, sui de l'alimentation. Les personnes stressées auraient entre 3 à 4 années d'espérance de e de moins que la moyenne.


Les Seniors et leur propre perception de leur santé

Les Seniors se sentent en grande majorité plus jeunes et en meilleure santé qu'ils ne le sont réellement. Dans une étude de Taylor Nelson Sofres Santé, on a posé la question suivante à un échantillon de 45-65 ans : «Actuellement, avez-vous des problèmes de santé?». Seulement 20% des femmes et des hommes déclarent souffrir de problèmes de santé qu'ils qualifient de «très ou d'assez important». Même les plus de 80 ans ne sont que 26 % à se juger en mauvaise ou très mauvaise santé. Non seulement, les Seniors se sentent en bonne forme, mais une partie d'entre eux pensent également pouvoir rester jeunes plus longtemps. L'étude « Les Seniors en France» indique que les baby-boomers sont plus nombreux à vouloir tout faire pour rester jeune. 88 % des femmes et 82 % des 45-65 ans disent pouvoir retarder les effets de l'age en prenant soin de leur santé. C'est aussi dans cette tranche d'age que l'on nie le plus les effets du eillissement. Au-delà de 62-65 ans, la tendance s'inverse : on accepte plus facilement le fait de eillir. Nous avons également noté que les baby-boomers attachaient de l'importance à leur santé, mais aussi à leur «forme». Chez les plus agés, la santé proprement dite est jugée beaucoup plus importante.

La maltraitance
La maltraitance des personnes agées est un sujet encore ou. Françoise Busby, directrice de l'association Aima France (Allô Maltraitance des Personnes Agées) explique que «les personnes agées ne se plaignent pas, ne reconnaissent pas les maltraitances comme telles». Certaines personnes agées, voire très agées, subissent pourtant diverses formes de maltraitance : psychologique, physique, médicamenteuse ou médicale, cique, etc. Depuis 1995, Aima France a enregistré enron 30000 appels. En 2002, 2733 «signalements» ont été faits aux antennes de l'association, 38 % en institution, 62 % à domicile. À domicile, les formes de maltraitances les plus répandues sont les maltraitances psychologiques (22,3 %), financières (18 %) et physiques (14 %). En institution, les négligences atteignent 39,8 %, les maltraitances psychologiques 15 %, physiques 11,5 %, financières 6,6 % et médicales 3,2 %.


La ménopause

Abordons le sujet de la ménopause et plus généralement des changements hormonaux qui se produisent aux alentours de la cinquantaine chez les femmes. Ces changements sont jugés importants par 73 % des femmes (source : Taylor Nelson Sofres Santé). L'age moyen de la ménopause est de 51 ans, avec un vaste éventail d'ages allant de 45 à 60 ans. En France, neuf millions de femmes sont ménopausées et 400000 le seront chaque année d'ici 2015. Ce moment est le début de changements importants chez les femmes. Les principales motivations pour suivre un traitement hormonal substitutif sont l'efficacité du traitement dans la prévention de l'ostéoporose (76 %), l'élimination des symptômes gênants de la ménopause (68 %) et la prévention des maladies cardio-vasculaires (35 %) (source : Sofres). Pour aider à lutter contre les effets de l'ostéoporose, plusieurs marques développent des produits destinés aux femmes de plus de 50 ans. C'est le cas de Candia avec Calcium Plus et Candia au Oméga 3, mais aussi de Danone avec l'eau minérale Taliance.

L'exemple de Candia
La société Celdilac Candia a lancé deux laits adaptés essentiellement aux Seniors : Calcium Plus et Candia au Oméga 3. Calcium Plus Vitamine D est un lait enrichi en calcium et en tamine D pour améliorer l'absorption et la fixation du calcium. Ce produit répond à une attente de plus en plus importante des plus de 50 ans, mais aussi à une volonté des pouvoirs publics d'augmenter la consommation de calcium des Français. En effet, les études montrent que les plus de 50 ans présentent d'importantes carences en calcium, notamment chez la femme. Une des conséquences de ces carences est une fragilisation des os qui aggrave les risques de fracture du col du fémur en cas de chute. Par ailleurs, des études sur la consommation des Français mettent en édence que leur consommation en acides Candia au Oméga 3 gras essentiels est déséquilibrée et que leur régime alimentaire présente des apports insuffisants en «Oméga 3», ce qui accentuerait le développement de pathologies cardio-vasculaires. C'est pour combler cette carence que Candia propose aux Seniors son lait Candia au Oméga 3.


La dépendance en France

La dépendance concerne essentiellement les Seniors les plus agés. Sont fortement dépendants : 10 % des 75 ans, 35 % des 85 ans et 90 % des 95 ans. 25 % des 65-79 ans. D'autre part, 52 % des 80 ans et plus sont concernés par une incapacité. L'espérance de e sans incapacité est de 65,6 ans pour les hommes et de 69,8 ans pour les femmes. 844000 personnes de 60 ans ou plus sont dépendantes. Parmi elles, 330000 personnes (soit 39 %) présentent uniquement une dépendance physique, 295000 sont à la fois dépendantes physiquement et psychologiquement, et 216000 (soit 26 %) ont des problèmes d'orientation ou souffrent de troubles du comportement, sans lourde perte de leur autonomie physique (source : Senior-scopie). Entre 60 et 69 ans, seulement 2,1 % des personnes sont dépendantes, c'est le cas de 10,5 % des personnes de 80 ans, de 18,3 % de celles de 85 ans et de 30,2 % de celles agées de 90 ans.

Les maladies neurodégénératives
Avec les tumeurs cérébrales et les maladies vasculaires, les maladies dégénératives constituent les affections les plus fréquentes du système nerveux central. Leur relative fréquence, la sévérité de leurs atteintes et les infirmités qu'elles engendrent les ont rendues tristement célèbres auprès du grand public : la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la chorée de Huntington, la sclérose latérale amyotrophique, la sclérose en plaques ou encore la dystonie de l'enfant sont autant de termes appartenant au langage courant. Leur graté, souvent liée à l'absence de thérapeutique, fait de ces maladies des fléaux redoules qui, de par leur diversité, peuvent atteindre l'enfant comme l'adulte, la moelle comme l'encéphale, la motricité comme les fonctions supérieures.
La maladie d'Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives ; elle sera, dans les ngt prochaines années, un problème de santé publique majeur. Touchant entre 350000 et 600000 personnes en France (ce nombre devrait doubler d'ici à 2020), elle se déclare le plus souvent chez les personnes agées (5 % des Français de plus de 65 ans en sont atteints). Cette maladie sera un vérile fléau socio-économique à partir de 2010.

L'avenir : une prise en compte plus importante de la santé
L'espérance de e devrait continuer de progresser dans les années à venir, à un rythme peut-être légèrement plus lent que celui que nous connaissons actuellement (3 mois par an). L'espérance de e sans incapacité va également progresser. Sur ce sujet, toutes les études n'aboutissent pas aux mêmes conclusions. Certaines prédisent que l'espérance de e sans incapacité progressera moins te que l'espérance de e. D'une manière générale, nous pouvons avancer que les baby-boomers vont connaitre un niveau de santé supérieur à celui des retraités actuels, en dépit du fait que la génération de l'après-guerre soit particulièrement stressée. La santé est également un enjeu important pour le secrétariat d'État aux Personnes agées, qui a lancé en 2003 le programme « Bien eillir» en partenariat avec le ministère des Sports. Le premier volet de ce programme est consacré à la promotion du bien-être par l'actité physique et sportive et une alimentation équilibrée. L'un de ses objectifs est de permettre au plus grand nombre de eillir en bonne santé.



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