Le cheminement d'un individu rs la reprise effecti d'une entreprise passe par dirses phases, qu'il est nécessaire de bien repérer afin de réussir l'opération. L'entrepreneur potentiel trarse successiment plusieurs statuts avant d'adopter celui de repreneur et dirigeant d'entreprise.
Information, sensibilisation, formation, stimulation, préparation, accomnement, suivi constituent des besoins éprouvés par les repreneurs, mais qui sont distincts selon les étapes du processus qu'ils suint. Ainsi, le grand public n'a pas encore besoin d'une formation spécifique A  la reprise ; ce n'est qu'une fois que le repreneur se révèle qu'il approfondit ses motivations et ses besoins.
De nombreux acteurs publics et privés tentent d'apporter une réponse face A  la dirsité des besoins et A  la complexité des demandes des créateurs en général. C'est le cas des écoles de commerce, des unirsités, des organismes de formation, des chambres de commerce et d'industrie, des chambres des métiers, des cabinets de conseils, des collectivités locales, des banques, des sociétés d'assurance, des sociétés de presse et édition
MASme si la reprise d'entreprise reste d'abord l'affaire de deux personnes, le ndeur cl l'acheteur, elle devient de plus en plus celle de tous, comme en témoigne la pluralité des acteurs concernés. L'analyse actuelle montre cependant que, mASme s'il existe une multitude d'internants en madère d'appui, les aides octroyées bénéficient A  un nombre limité d'acteurs.
Nous allons examiner cette pluralité A  trars trois missions confiées aux dispositifs d'appui que sont le financement, la formation et le conseil.

leau 3.2 - Les besoins des repreneurs

Besoins Pourcentage

Financement 75%

Accomnement 50%

Information 23%

Formation 10%

Les besoins exprimés par les repreneurs d'entreprises industrielles concernent particulièrement le financement et l'accomnement, ce soutien s'exprimant soit pendant la préparation de la reprise, soit pendant le déroulement, c'est-A -dire une fois le repreneur A  la tASte de l'entreprise.
Le rapport du Commissariat général du estime que l'appui matière grise est celui qui concerne le plus de repreneurs ac l'information, l'orientation, le premier montage du projet et la formation. Pourtant, l'élément qui fait le plus défaut aux repreneurs et qui constitue un frein pour l'aboutissement de l'opération, est le financement de la reprise.

Le financement

Le problème le plus sount évoqué en termes de reprise est, en effet, celui du financement : absence, insuffisance de capitaux propres ou de financement A  long terme.
Pour trour des financements extérieurs, le repreneur doit faire preu d'imagination.
Parmi les possibilités qui s'offrent A  lui, nous pouvons mentionner, entre autres :
» l'appel A  des organismes de capital-risque, A  des sociétés de financement de l'innovation, A  des SDR (sociétés de déloppement régional), A  des sociétés de participation régionales ;
» l'association ac un - maitre d'oeuvre >» qui prend en main le montage financier constitue une bonne formule pour ceux ne disposant pas de capitaux propres suffisamment importants :
» l'alliance ac des - sleepings partners -. c'est-A -dire des associés qui ne cherchent pas A  participer A  la gestion cl se contentent de parier sur le déloppement de l'entreprise pour réaliser des plus-values en capital :
» le rapprochement ac des personnes ou des entreprises avant intérASt A  ce que l'affaire continue A  se délopper mais ne ulent pas pour autant limiter la liberté de manouvre de son dirigeant ;
» les prASts bancaires ; peu de banques acceptent malheureusement d'accorder des prASts aux candidats A  la reprise, mASme s'ils peunt bénéficier d'une garantie de la SOFARIS ;
» les pouvoirs publics, désireux de préserr l'emploi qui accordent des aides A  ceux souhaitant redresser des entreprises en difficulté ; la probabilité d'obtenir ces fonds est largement fonction du contexte social et politique, de l'aptitude du repreneur A  exploiter un tel environnement et de la qualité du dossier1 qu'il présente.
En dehors des sources de financement évoquées pour la reprise d'entreprises en bonne santé, citons les suivantes :
» les prASts d'honneur de la SADEF (Société d'analyse et de diagnostic économique et financier) pour les repreneurs qui ne disposent pas de ressources personnelles suffisantes ;
» l'aide des CODEF1 (comités départementaux d'examen des problèmes de financement des entreprises) qui jouent un rôle d'intermédiaire entre les entreprises en difficulté et leurs partenaires financiers ;
» les CORRI (comités régionaux de restructuration industrielle) qui agissent, eux, au niau régional ;
» le CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle) qui a la réputation de ne pas suivre ses dossiers et de ne jamais établir de statistiques globales sur ses actions ; il exerce au niau national une activité able A  celle des CODEFI ou des CORRI, mais au profit d'entreprises importantes dont la disparition provoquerait de gras conflits sociaux.
NB: notons que le CEPME (crédit d'équipement des PME) a clé l'un des premiers établissements A  percevoir et A  mesurer l'ampleur du phénomène de transmission des entreprises.

La formation et le conseil

Les besoins en formation du repreneur, qu'ils soient formulés ou non, constituent un domaine essentiel, non seulement parce que la formation donne A  un individu les connaissances et aptitudes générales utiles A  la fonction d'entrepreneur et le rend capable de réaliser son projet, mais aussi parce qu'elle le prépare A  mieux intégrer et négocier les conseils et soutiens de toute nature qui lui sont indispensables. En effet, outre l'acquisition de connaissances, la formation vise A  permettre un changement de comportement, plus ou moins important selon les individus.
Le repreneur exprime aussi des besoins en termes de conseil (préconisation sur des décisions A  prendre face A  une situation donnée, réalisation d'études pour lesquelles ses compétences sont limitées).
Plusieurs acteurs dispensent des formations ou des conseils plus ou moins spécifiques (les experts comptables interviennent, par exemple, sur les audits) ou génériques (cas de l'accomnement des repreneurs lors du processus d'acquisition).
L'APCE, en particulier, conA§oit les outils, les programmes et l'ingénierie, réalise des études et apporte son expertise aux décideurs économiques et politiques. Aux programmes de formation de quelques jours, se sont ajoutés des cycles d'un an, voire plus. Sélectifs, ils peunt éviter bien des erreurs aux repreneurs. Le taux d'échec des reprises est important, en raison des erreurs commises dès le départ par des repreneurs qui ne sont pas toujours bien préparés. Ces derniers doint, en effet, apprendre sur le tas A  mener un audit efficace des entreprises cibles, tout en complétant leur formation de base par une série de compétences globales, indispensables au chef d'entreprise.
Depuis peu, plusieurs organismes ont mis en place des cycles de formation de longue durée, destinés aux futurs repreneurs. Jusque-lA , il n'existait que des programmes pour les créateurs et quelques cycles unirsitaires d'administration des entreprises ou des formations courtes pour les repreneurs, comme celles de la CCI de Versailles, ou l'association des CRA.

Exemple
Ainsi, l'AFPA a-t-elle décidé d'accomner des cadres au chômage dans l'anture de la reprise. Le centre de Paris propose depuis l'automne dernier, un cycle de quatorze semaines spécifiquement destiné aux repreneurs. La formation est élitiste et limitée A  une douzaine de stagiaires triés sur le volet : ils doint, en effet, posséder une formation supérieure A  Bac + 2, une expérience du management, un projet de reprise et surtout, un capital financier de base.

Exemple
Une formation plus lourde a été mise en place par Ceitcom, une société indépendante de formation continue, située en région parisienne, en partenariat ac le ministère de l'industrie, la CCI de Paris et la Confédération générale des PME. (CGPME). Elle propose douze mois de cours théoriques et de travaux dirigés, plus un an de suivi du nouau dirigeant. Le coût de la formation s'élè A  84 000 francs ac une prise en charge possible en congé individuel de formation ou en conntion de conrsion. Les candidats individuels sont également accueillis, mais ils doint disposer des fonds nécessaires A  leurs ambitions. Parallèlement aux formations théoriques des six premiers mois, le futur repreneur commence A  rechercher sa cible. Les six mois suivants concernent la reprise elle-mASme, en partie sur le site. Le tout est sanctionné par un diplôme de la CCI.

leau 3.3 - Critique des dispositifs d'appui
Inégalité d'interntion selon les domaines, selon les régions et selon les compétences des interlocuteurs.
La plupart des aides confond création et reprise.
Un désordre règne au sein mASme des acteurs en présence, rendant le dispositif peu lisible pour le repreneur.
Les réseaux existants ne sont pas complémentaires.
Les acteurs proposent sount plutôt une offre sans réelle réponse A  une demande, les chambres de commerce et d'industrie étant particulièrement contestées.
Seule une professionnalisation du métier de conseil en entrepreneuriat permettrait une mise en pratique efficace des aides A  la reprise d'entreprises.

Différentes sources d'information, ainsi que dirs soutiens d'institutions sont disponibles pour aider le repreneur dans sa démarche. Après s'AStre fixé des critères de choix de la cible, le repreneur peut maintenant sélectionner un certain nombre d'entreprises, dont il juge les spécificités compatibles ac ses réflexions.