NAVIGATION RAPIDE : » Index » MANAGEMENT » ENTERPRISE MANAGEMENT » Retraitement économique comparé des comptes Sous quel angle retraiter les comptes ?Perspecti de continuité d'exploitation Le retraitement du bilan est de nature très différente, selon que l'on se place dans l'hypothèse d'une continuation d'activité ou pas. En particulier, dans le cas de cessation d'activité, les immobilisations industrielles n'ont pas une grande valeur, puisque, par définition, elles n'auront plus d'utilisation opérationnelle. Par exemple, une petite société industrielle en achète une autre qui est en difficulté et n'a plus qu'une faible activité. Ce qui intéresse la première société concerne essentiellement les locaux disponibles de la cible, parce qu'ils sont mitoyens des siens propres. Dans un tel cas de ure, ce sont les immobilisations patrimoniales qui auront de la valeur alors que tout le reste de l'actif ne présentera guère d'intérêt pour le repreneur. En effet celui-ci arrêtera probablement les fabrications de la société achetée pour les remplacer sur le site, par les siennes propres. Toutefois, la présence sur ce même site d'une main-d'ouvre formée doit être prise en considération, si ce personnel peut être réembauché par l'acquéreur dans le cadre de sa propre activité. Valeur comple et valeur économique Un autre aspect du retraitement des comptes concerne les liens existant entre une rubrique du bilan et ses valeurs économique et comple. Bilan Un solde en banque a une valeur réelle identique à celle qui est inscrite en compilité (sauf cas rarissime où la banque est en faillite). En revanche un véhicule automobile n'a pas nécessairement le prix économique qui est inscrit sous sa valeur comple enregistrée (coût historique diminué des amortissements, dans la compilité française). Bien entendu, les différentes lignes à retenir en valeur comple historique ne fournissent une information correcte que si elles forment pour chacune d'entre elles, un ensemble exhaustif des données qui doint y urer. S'il manque, par exemple, des montants de dettes à l'intérieur du poste « fournisseurs », par suite d'un défaut d'enregistrement de certaines factures, la valeur comple de la ligne concernée n'est plus exacte. Traiter les écarts entre valeur comple et valeur économique Toutes les différences entre valeur économique et valeur comple, s'imputent finalement sur les fonds propres comples pour en arrir aux fonds propres économiques. En effet, la valeur bilantaire (« patrimoniale ») d'une entreprise ou « actif net » est arithmétiquement égale à la valeur de tout l'actif, minoré de la valeur de toutes les dettes vis-à-vis de l'extérieur. Ce raisonnement continue à s'appliquer lorsque les actifs et les dettes ont été retraités. Le montant d'un patrimoine privé se calcule d'ailleurs de la même façon. On remarquera incidemment que la valeur réelle des emplois détermine, au final, le montant économique des fonds propres. Les ressources sont donc largement tributaires de la valeur économique. Les fonds propres suint donc une variation positi ou négati de même sens que les capitaux employés. Bien entendu, cet exemple, qui préure ce qui va être détaillé ultérieurement, n'a rien d'unirsel. De nombreux autres cas peunt apparaitre dans la réalité. Toutefois de tels retraitements sont ceux que les évaluateurs rencontrent le plus fré- quemment. En effet généralement, les comptes de dettes opérationnelles (fourrus- se urs et autres dettes d'exploitation) supportent moins d'ajustements que les postes ractif, relatifs notamment aux immobilisations. Le retraitement de l'Actif a donc un
Une exception importante à cette primauté du retraitement de l'Actif dans le calcul du capital employé économique est celle où il est nécessaire de constituer des provisions massis pour charges (lorsque ces provisions, pourtant indispensables, n'apparaissent pas au Passif des comptes présentés). |
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