NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » POLITIQUE éCONOMIQUE » La transition : comment passer à la démocratie générale ? Une organisation politique de type nouveauLa mise en œuvre d'une stratégie comme celle que je viens d'esquisser exige une organisation politique de type nouau, qui reflétera la structure souhaitée de la société. Ce ne sera pas l'habituel parti politique, mais une forme de - démocratie en actes - - des interntions collectis A dirs niaux : » économique : création d'entreprises communautaires dans la production et la distribution, dont la propriété et le contrôle seront collectifs ; » social : démocratie sur le lieu de travail, au foyer, etc. ; » culturel : mise en place de médias et d'activités artistiques sous le contrôle de la communauté. Mais toutes ces formes d'interntion doint s'inscrire dans un global de changement de société, visant A transformer chaque municipalité gagnée aux élections locales en démocratie générale. La noulle organisation politique pourrait AStre, par exemple, une confédération de groupes autonomes (aux niaux régional, continental et mondial) œuvrant A la mutation démocratique de leurs communautés respectis. Les membres de cette organisation n'ont pas A se rallier A un système philosophique précis, mais uniquement au projet de démocratie générale fondée sur une confédération de communautés. Ses militants n'agissent pas en - cadres du Parti -, mais en catalyseurs de la mise en place des institutions noulles. Et c'est enrs ces institutions démocratiques elles-mASmes qu'ils se sentent engagés, pas enrs leur organisation politique. Il est donc nécessaire que la noulle organisation ait la base politique la plus large possible. A€ commencer par un grand éntail de mouments radicaux : militants antimondialisation, écologistes radicaux, partisans de l'autonomie, socialistes libertaires, féministes radicales, libertaires de gauche et tout autre courant adoptant le projet démocratique. Ac les amples perspectis qu'ouvre le projet de démocratie générale, ce nouau moument devrait intéresser presque toutes les composantes de la société, A l'exception de la - classe supérieure - et des élites dominantes. Voici les catégories sociales qu'un passage A la démocratie générale pourrait séduire. Elles constituent la base potentielle d'un nouau - sujet de la libération -, acteur d'un changement systémique : » les victimes du système de l'économie de marché sous sa forme internationalisée actuelle : chômeurs, travailleurs A bas salaires, travailleurs précaires, agriculteurs menacés d'extinction, etc.; » les citoyens, en particulier des - classes moyennes -, opprimés par la technique de gestion de l'état qui passe aujourd'hui pour - la politique - : ils réclament déjA le droit de s'autodéterminer en constituant dirses organisations locales ; » les ouvriers, employés, etc., exploités et opprimés par les structures hiérarchiques dans l'entreprise ; » les femmes, opprimées par les structures hiérarchiques tant au foyer que dans l'entreprise, et qui aspirent A une famille démocratisée, fondée sur l'égalité, le respect mutuel, l'autonomie, le partage des décisions et des responsabilités, l'égalité affecti et sexuelle ; » les minorités ethniques, opprimées par une démocratie - étatiste - discriminatoire qui divise la population en citoyens de première et de deuxième classes ; » tous ceux qui se sentent concernés par la destruction de l'environnement et la dégradation toujours plus rapide de la qualité de la vie, et sont actuellement organisés dans les mouments écologistes réformistes, les écocommunautés marginales, etc. Il est certain qu'aujourd'hui plusieurs de ces catégories peunt s'estimer en conflit d'intérASts (les classes moyennes et les victimes de l'économie de marché internationalisée ont des objectifs contradictoires, etc.). Le grand problème d'une politique d'émancipation, c'est de trour comment unir tous les groupes sociaux qui forment la base potentielle du nouau sujet de la libération, comment les rassembler autour d'une vision du monde commune, d'un paradigme commun désignant clairement les structures actuelles qui ne cessent de concentrer le pouvoir A tous les niaux, et les systèmes de valeurs qui leur correspondent, comme la cause ultime de la crise multidimensionnelle en cours. Le projet de démocratie générale offre ce paradigme : il analyse la situation actuelle, détermine les objectifs qui en découlent et propose des moyens de les atteindre. S'efforcer de construire un moument inspiré de ce projet - qui, s'il ut réussir, doit denir un moument international - est un impératif pressant pour que les dirses catégories qui constituent le nouau sujet de la libération puissent denir, ensemble, le catalyseur d'une noulle organisation sociale, qui réintégrera la société dans la politique, dans l'économie et dans la nature. La seule issue réaliste A la crise multidimensionnelle que nous subissons est la création de ce moument révolutionnaire, sans autre préalable idéologique que sa ferme volonté de démocratie générale. Il luttera pour arrASter la destruction des vies humaines et des ressources naturelles, qui se poursuit et ces derniers temps s'accélère, et pour instaurer le règne de la liberté. Ici et maintenant5. Aujourd'hui plus qu'A tout autre moment historique, le choix qui s'offre A nous est clair : démocratie ou barbarie. Quelle démocratie ? Pas les dirs régimes oligarchiques qui se prétendent démocratiques. Ni un retour anachronique A la démocratie antique. Une démocratie A reconstruire, sur la base d'une noulle synthèse des courants radicaux, dans la tradition de l'autonomie. |
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