L'amélioration de la validité de la statistique culturelle par le travail pragmatique sur les nomenclatures et la sélection des critères et chiffres les plus significatifs constituera sans doute un apport considérable du programme européen. Cette connaissance peut en outre AStre acquise par les autorités d'un pays dans un processus itératif: A  des réponses nouvelles succèdent des questions nouvelles qui vont alimenter une seconde vague de recherche d'informations (et leur traitement) pour élaborer de nouvelles réponses, et ainsi de suite.
A long terme, c'est bien la mise en œuvre d'un corps de concepts communs, pouvant devenir d'un usage classique dans les administrations comme dans les collectités d'Europe, qui aidera A  la formulation plus claire et plus cohérente des politiques culturelles, quels que soient les grandes orientations et les grands objectifs définis par un pouvoir politique. A quoi peut serr cette -abilité- entre les pays examinés? Elle relatise des situations nationales et des choix publics, elle confronte, elle permet de mettre en perspective. Encore faut-il que de telles aisons puissent se faire et qu'il y ait eu constitution d'indicateurs, relativement fiables et utilisables par tous selon les mASmes critères et reposant sur les mASmes données.
L'élissement d'une matrice constitue une étape importante de l'étude car elle permet de rendre quantifiable des éléments qualitatifs en traduisant en pourcentages l'implication dans les processus de décisions selon le niveau décisionnel, le mode, le domaine, le degré CITE (voir OCDE, 1995, p. 24 et suivantes). De mASme, le choix d'une méthode de pondération entre domaines, niveaux, modes et degrés, sur des critères de la décision du point de vue de ses conséquences sur le système éducatif.
Très souvent, alors que les mASmes mots sont utilisés, les réalités qu'ils recouvrent sont différentes dès lors que les nomenclatures d'actité élaborées selon des préoccupations propres A  chaque pays ne sont pas identiques. C'est l'une des raisons pour lesquelles, comme le signale A. Girard (1992), il est préférable de considérer la fiabilité de la démarche plutôt que celle des'résul-tats dans l'élaboration des indicateurs internationaux.