NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE GéNéRALE » La loi du gâteau : plus on le partage, plus il y en a Entre l'efficacité injuste et la justice efficace, que choisissez-vous ?Si le choix d'un développement plus équile reflète d'abord l'intérASt bien compris des élites dirigeantes, il reste parfaitement réversible quand de nouvelles conditions géopolitiques ou technologiques changent la donne. On le constate dans les pays occidentaux, et plus spécialement aux états-Unis, où la disparition de la menace soviétique, l'effondrement de la classe ouvrière et la substitution massive du capital au trail peu qualifié favorisent une nouvelle tolérance sociétale A la montée des inégalités et de la pauvreté. Les sociétés post-industrielles se comportent comme si elles étaient désormais en mesure de se passer d'une partie de leur population pour prospérer. Ce que nous enseigne la loi du partage efficient, c'est la faisabilité économique d'un mode de développement qui présente l'antage imbatle de promouvoir l'égalité qui constitue une leur en soi dans une société démocratique. Par ailleurs, l'évolution inégalitaire de la société américaine nous rappelle seulement que l'histoire n'est pas linéaire et qu'on ne pouit induire du pacte social des Trente Glorieuses une propension naturelle et irréversible des démocraties capitalistes A l'endiguement des inégalités. Ne tirons donc pas des - vingt piteuses - qui ont suivi l'hypothèse hasardeuse qu'une croissance de plus en plus inégalement partagée serait soutenable mdéfïniment. Ce n'est pas parce que l'injustice - réussit - A l'économie américaine depuis vingt ans que cela ne détruit pas la démocratie américaine A plus long terme. Tant qu'on n'entre pas dans le mur, on peut s'imaginer qu'il est possible de rouler toujours plus vite dans la mASme direction. Jusqu'ici A§a |
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