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ECONOMIE

L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc.


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L'homme facteur ou finalité de la production ?

« Il n'est de richesse que d'hommes. » On peut entendre là deux messages distincts selon que l'on pense à l'origine de la richesse (les causes) ou bien à son essence (la nature). Premier message : l'action des hommes est le moteur de la création de richesse, le facteur clef du développement économique. Second message : la qualité de vie des êtres humains est l'essence de la richesse. Ainsi, dans l'économie politique, la centrante de l'homme est d'emblée ambilente : l'homme comme facteur de production ou finalité de la production, comme instrument ou comme fin.
Nous l'avons expliqué dans notre loi n°2, la question de la nature de la richesse n'a jamais fait vraiment débat. Il allait de soi que la finalité du développement économique était le bonheur des hommes, et les économistes ont cru régler cette question à la fin du xixe siècle en adoptant une vision utilitariste et subjective de la leur : a de la leur et constitue donc une source de richesse tout ce qui est jugé utile par les hommes. Mais, en fait de règlement, ce fut plutôt une écuation de la question. Il s'agissait d'ésectiuner du débat économique toute dimension philosophique, morale ou politique qui ne pourrait faire l'objet d'un discours scientifique, pour s'atteler à l'explication objective du développement économique effectif. On laissait aux psychologues et aux philosophes la question de la formation et de la légitimité des préférences. Ces dernières étant considérées par l'économiste comme des données extraéconomiques, il pouit développer un modèle universel et atemporel de rationalité purement instrumentale. Quelles que soient les finalités de l'action individuelle ou collective, l'économie serait une science de la gestion optimale des moyens et des contraintes qui permettent de les atteindre.
Or, ce programme de trail ne pouit retenir que des riables quantifïables. On se concentra donc sur les causes humaines des seules richesses mesurables par un prix ou un coût monétaire, au lieu de chercher à construire de nouveaux outils d'analyse adaptés à la nature humaine des richesses. Ce fut là sans doute une erreur méthodologique, une bifurcation substantielle vers une analyse économique individualiste et matérialiste qui s'interdisait ainsi de poursuivre ce qu'elle pensait pourtant être sa finalité : le bonheur des hommes qui, de toute évidence, ne peut se résumer à l'accumulation de produits mesurables par un prix. Les économistes attendront les années 1990 pour mesurer les méfaits de cette bifurcation et renouer avec la réflexion sur les finalités du développement. Mais, ant cela, la seule prise en compte de l'homme comme facteur de production leur donna déjà bien du fil à retordre.



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