NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE EUROPENEANA » A thÉorie traditionnelle appliquÉe À l union douaniÈre La mÉthode et son application au libre-Échange et au protectionnismeGains et pertes des consommateurs et des producteurs Le point de départ est constitué par un équilibre qui s'exprime par un niau de prix. Le problème est d'évaluer les conséquences d'une baisse de prix sur la situation des acheteurs et des ndeurs (. 8). On passe de la situation représentée par le point B à la situation représentée par le point C. La courbe de demande, représentée par la droite BC, permet de montrer que, lorsque le prix baisse, passant de 150 à 100, et que la quantité demandée passe, de ce fait, de 60 (longueur AB) à 80 (longueur DC), le gain des consommateurs est représenté par la surface I + II. En effet, pour les acheteurs déjà présents sur le marché au prix de 150, le prix passe de 150 à 100. Les 60 acheteurs, qui payaient 150 et qui désormais ne déboursent que 100, réalisent un gain individuel de 50. Le gain total est de 150 x 60 et il est représenté par la surface du rectangle I. Pourquoi ajouter le triangle II ? Prenons les consommateurs qui entrent sur le marché lorsque le prix est à 149. Ils réalisent un gain de 49 lorsque le prix est de 100. II en est de même pour ceux qui entrent à 148, à 147 Implicitement, les individus absents du marché à 150 sont censés y accéder pour un prix plus faible et bénéficient d'un « gain » égal à la différence entre le prix qui provoque leur achat et le prix final de 100. En cas de hausse de prix, les surfaces comprises entre la droite de demande et l'axe rtical (I + II) correspondent à des pertes. De façon symétrique, la perte des producteurs en cas de baisse des prix est représentée par la surface I + II (. 9). Les producteurs toujours présents, bien que le prix ait baissé, enregistrent individuellement une perte de 50 et leur perte collecti est de 50 x 70, ce qui est représenté par le rectangle I. On ajoute le triangle II qui représente les producteurs quittant le marché entre 150 et 100. Bien évidemment, dans le cas d'une hausse de prix, I + II correspond à un gain pour les producteurs. Ce cadre permet de fournir une évaluation des gains et des pertes qu'enregistrent acheteurs et ndeurs sur un marché lorsque le prix est modifié : une baisse de prix apporte un gain au consommateur et une perte pour le producteur, une hausse bénéficie aux producteurs et pénalise les consommateurs. Deux séries d'hypothèses sont déterminantes. Les courbes de demande, qui traduisent les quantités demandées pour les différents niaux de prix envisagés, sont des données, de même que les courbes d'offre. En d'autres termes, on se déplace sur une courbe d'offre ou sur une courbe de demande, mais les courbes elles-mêmes ne se déplacent pas. Le schéma n'envisage, par conséquent, d'autres modifications de l'offre ou de la demande que celles qui proviennent du prix. Ainsi, dans une analyse en termes d'équilibre partiel, le raisonnement s'opère « toutes choses égales par ailleurs ». Pour ce qui est de la forme des courbes, la courbe de demande est décroissante ac le prix, hypothèse couramment admise et tout à fait acceple. En revanche, la forme de la courbe d'offre, qui est croissante, est beaucoup moins convaincante. On peut imaginer qu'en raison d'économies d'échelle les producteurs sont disposés à proposer peu de produits chers ou une grande quantité de produits peu chers, ce qui induirait une courbe d'offre de forme décroissante.
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