NAVIGATION RAPIDE : » Index » DROIT » DROIT CIVIL » La liberté des cultes L'usage des édifices du culteLa plupart des édifices religieux érigés avant 1905 sont juridiquement la propriété des collectivités publiques". Il n'était cependant pas question de les détourner de leur raison d'AStre. Le législateur maintient leur affectation, ce dont il doit logiquement tenir compte en les confiant A la responsabilité des ministres du culte. 1 L'AFFECTATION DES éDIFICES DU CULTE L'appartenance au domaine public. ' Les églises, temples et synagogues dont sont propriétaires les collectivités publiques font partie de leur domaine public. Les travaux qui y sont effectués sont, depuis une jurisprudence denue classique, des travaux publics. Ils ne sauraient AStre considérés comme des subntions déguisées. En effet, les collectivités publiques sont tout A fait en droit d'entretenir correctement leur propriété*; elles n'y sont pas contraintes. Légale, leur interntion n'est pas obligatoire. Le juge administratif a tenté de trour un équilibre satisfaisant. La commune (cas le plus fréquent) possède, compte tenu de leur nature, la maitrise des travaux. Elle est cependant obligée, au cas de destruction accidentelle d'une église, d'employer les indemnités d'assurance qui lui sont rsées A sa reconstruction, voire A la construction d'une noulle église' La mASme solution a été imposée par le législateur pour le remploi des indemnités de guerre. Enfin, si les fidèles proposent une offre de concours suffisante pour réaliser les travaux nécessaires au maintien du culte, la commune est tenue de les effectuer. Les problèmes actuels. ' Cette jurisprudence nuancée ne règle pourtant pas tous les problèmes. Les déplacements considérables de la population franA§aise depuis le début du siècle, joints A une baisse de la pratique religieuse, font que certaines églises rurales ne sont pratiquement plus fréquentées*. Les fidèles sont hors d'état d'assurer l'entretien minimum. Or, il se trou que c'est sount, également, le cas des communes, dépeuplées, et dont le budget est extrASmement réduit. On risque donc de laisser se délabrer et perdre de précieux témoins de l'histoire et des joyaux d'architecture qui enrichissent le paysage et le patrimoine national. A l'inrse, de fortes concentrations humaines dans les banlieues de grandes agglomérations se sont trouvées sans lieu de culte. Ceux-ci ont été construits et sont entretenus grace aux seules contributions des fidèles. Cette solution est une conséquence logique de la séparation instituée en 1905. Il faut toutefois reconnaitre qu'elle a fait peser des charges particulièrement lourdes sur les fidèles en général, sur la communauté Israélite et surtout sur la communauté musulmane qui ne dispose toujours pas de lieux de culte en nombre suffisant. Dans tous les cas, et quel que soit leur statut juridique, ces édifices sont placés sous la responsabilité du ministre du culte.
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