NAVIGATION RAPIDE : » Index » MANAGEMENT » MANAGEMENT INTERCULTUREL » Les erreurs À Éviter Recourir à un mode de gestion purement rationnelUne première option peut consister à ignorer dans la conduite des actités les différences entre cultures. Selon les défenseurs de cette sion, les progrès technologiques, la réduction des coûts de transports et le développement d'un vaste marché (llage mondial) sont de nature à rapprocher les comportements et pratiques des équipes de travail. Une telle évolution conduirait par conséquent à développer à tous les niveaux de l'organisation, des modes de management fondés sur une standardisation des processus de travail. Les pratiques managériales seraient alors assimilées à des actités technico-économiques, détachées de toute considération culturelle ou géographique. Cette politique d'uniformisation irait dans le sens du développement de motifs rationnels et à valeur universelle. Selon cette sion, le monde des affaires serait gouverné par des intérêts similaires, quelle que soit la nature des cultures en présence. La négation du facteur culturel se justifierait donc en tant que moyen utile à l'action des salariés des entreprises. Elle serait, selon ces défenseurs, la solution la plus efficace à mettre en ouvre et la moins risquée, pour répondre à la convergence des cultures au mondial. Elle permettrait, en outre, d'augmenter l'efficacité des équipes, grace à un meilleur dialogue entre les acteurs et une amélioration sensible de la productité. La convergence des cultures vers un modèle unique semble par conséquent relever du mythe et traduire des motivations essentiellement occidentales que la réalité des faits liés au retard économique/technologique et à la prégnance des traditions dans certains pays tend à remettre en cause. Elle s'appuie (de plus) sur un postulat discule, à savoir que les salariés sont des indidus passifs qui partagent, quelles que soient leurs caractéristiques, les mêmes croyances et les mêmes attentes sur le professionnel et personnel. Cette hypothèse audacieuse reste encore à tester et à prouver. Exemple Le concept McDonald's consiste à appliquer une politique de standardisation des méthodes d'organisation et de gestion à l'ensemble des pays, en proposant une gamme de produits relativement limitée. L'organisation McDonald's est par conséquent fondée sur la recherche d'un modèle unique, simple et aisément reproductible, dont les caractéristiques transcendent les spécificités locales des marchés. Ce modèle doit permettre ainsi d'augmenter considérablement les gains de productité, d'éter les problèmes de management (grace à une parcellisation des taches) et d'imposer une marque mondiale facilement identifiable et mémorisable. Si ce modèle peut être considéré comme une réussite, il n'en demeure pas moins que l'entreprise connait depuis quelques années un retournement de situations de la part de l'opinion publique. Il semble tout d'abord que l'excès de rationalisation et de simplification des produits distribués ait entrainé une certaine lassitude chez les consommateurs à la recherche de changements et de nouveautés (variété de goûts, recherche d'innovation, besoin de produits locaux). De plus, en imposant un modèle de consommation universel1, McDonald's est devenu l'un des symboles de la mondialisation de l'économie. McDonald's'est transformé ainsi en « Mx World » et a cristallisé une grande partie des déçus de la mondialisation. Par conséquent, loin d'être au-dessus des réalités culturelles (logique de neutralité), McDonald's est apparu comme l'un des « responsables » de la disparition des spécificités nationales. Alors qu'il voulait ignorer les différences culturelles, McDonald's se trouve ainsi exposé à la résistance des cultures et deent pour une grande partie de la population le représentant de la culture mondialiste américaine. |
||||
Privacy - Conditions d'utilisation |