Le mot est couramment utilisé pour qualifier le résultat d'une
négociation de type coopératif. Aboutir A un compromis suppose une pratique plus ou moins bien perA§ue de marchandage et de compensations réciproques. Dans la conception franA§aise marquée par la référence culturelle du mythe égaiitaire, on parle de - couper la poire en deux -, de faire - 50,50 - ou - un pas chacun -. Le compromis apparait comme un accord insle, faute de mieux, une sorte d'équilibre, de - match nul - (terme sportif) mais bon A prendre car, au demeurant, les intérASts de chacun sont préservés.
Quand le compromis apparait comme un amalgame de propositions hétérogènes, on peut affirmer que la volonté d'en finir et d'aboutir A tout prix A un pseudo-accord l'a emporté sur l'idée de vaincre A tout prix pour un camp ou l'autre, ou que la recherche d'une vraie solution constructi a été abandonnée. On notera aussi que, pour certains négociateurs, accepter un compromis, c'est se soumettre et perdre une part de son identité (- il y a des compromis inacceples -).