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ECONOMIE
L'économie, ou l'activité économique (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer », créé à partir de οἶκος / oîkos : « maison », dans le sens de patrimoine et νόμος / nómos : « loi, coutume ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services.
L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc. |
Le niau très élevé de chômage dans les pays de l'Union européenne met la politique macroéconomique de création d'emplois au cour d'une éntuelle politique sociale. Si l'efficacité des politiques keynésiennes de relance dans un cadre national est singulièrement atténuée par l'ourture commerciale, une relance européenne ne présente pas les mêmes effets perrs : l'atténuation par les importations de l'effet multiplicateur est plus faible ; la coordination permet d'éviter les externalités des politiques de relance isolées (Mathieu, Sterdyniak, 1990) ; l'amélioration de la compétitivité européenne atténue la contrainte externe et la contrainte de
finances publiques (Économie européenne, 1988 ; Catinat, 1988). C'est la raison pour laquelle, à de nombreuses reprises, des voix se sont élevées pour affirmer la nécessité d'une relance concertée.
Toutefois, malgré les bonnes résolutions prises en particulier au sommet d'Edimbourg (1992) en faur d'une « initiati européenne de
croissance » affectant à la fois la demande globale et l'offre, les chefs d'État et de gournement, réunis à Bruxelles en 1993, ont approuvé les grandes orientations du Livre blanc sur la croissance, la compétitivité et l'emploi, élaboré par la Commission. Ce document préconise un programme d'instissements publics de 20 milliards d'écus pendant six ans, sur plus de dix projets, essentiellement de transports ferroviaires à grande vitesse et d'autoroutes. La priorité donnée à la politique de lutte contre l'inflation, le niau très élevé des taux d'intérêt et l'absence de volonté politique se conjuguent pour réduire ces programmes à l'état de voux pieux. De plus, dans le cadre du traité de Maastricht, l'instrument existe, c'est l'article 99 (ex art. 103) : les « États membres considèrent leurs politiques économiques comme une question d'intérêt commun et les coordonnent au sein du Conseil » ; malheureusement, les dispositifs qui sant si bien contraindre les États membres à éviter tout « déficit excessif » par un mécanisme de surillance et de sanction, n'ont pas leurs pendants pour éviter le comportement de passager clandestin du pays qui ne ut pas relancer mais qui ut profiter de la relance des autres.