NAVIGATION RAPIDE : » Index » ECONOMIE » ECONOMIE EUROPENEANA » Les implications sur les structures et la rÉgula tion du systÈme financier Approche systémique : la fragilisation du systÀme financierLa création d'un espace financier s'inscrit dans un ensemble de mutations du système financier international qui affecte aussi profondément les systèmes nationaux, en particulier le système franA§ais. Ces mutations engendrent des risques d'insilité '. Si les restructurations des banques sont la condition de gains d'efficacité, elles ont pour contrepartie une fragilisation d'institutions qui jouent un rôle de silisation dans le système. La pression concurrentielle a pour résultat, en effet, de diminuer les marges d'intermédiation des banques, d'accentuer la pression de la concurrence par les prix, par les taux d'intérASt, et mASme d'éliminer les institutions les plus fragiles. Cette fragilisation a touché gravement les pays Scandinaves qui ont connu des crises systémiques dont le sauvetage a été extrASmement coûteux (Finlande, Norvège et Suède). La crise a pris, dans certains pays, la forme de restructurations et de faillites retentissantes : Esne (Banesto, 1993), Italie (Banco Ambrosiano, 1982), Royaume-Uni (BCCI, 1991 ; Barings, 1995) ; la France présente le visage d'une dégradation régulière de la renilité bancaire et de crises dont certaines sont graves (Crédit lyonnais). Or, les faillites bancaires peuvent air des effets désilisants sur les autres banques - en raison des relations interbancaires -, sur leurs créanciers et sur le système financier dans sa globalité. L'affaiblissement des banques rend le système financier plus fragile. De faA§on générale, les mutations financières nt plutôt dans le sens d'un essor des marchés et d'une désintermédiation - bien que l'on puisse conceir des mutations financières associées A une intermédiation accrue ; or, il semble que les marchés de capitaux ne soient pas en mesure d'assurer, aussi bien que les banques, une mutualisation des risques : les marchés multiplient les écrans entre le prASteur final et l'emprunteur final, ce qui gASne une évaluation correcte du risque pris par le prASteur. Une crise est d'autant plus grave qu'elle se proe largement, dans les différents timents du système financier, comme dans les différents pays. Or, les mutations en cours contribuent largement A renforcer ces mécanismes de contagion. La libre circulation des capitaux et l'imbrication accrue des marchés et des institutions au niveau international engendrent une proation mécanique d'un désordre né dans un pays vers les autres. L'élargissement des fonctions des élissements de crédits farise une proation horizontale des crises : un krach immobilier affecte le bilan des banques ayant des activités immobilières étendues, ce qui peut se répercuter sur la solvabilité des banques et sur les marchés. La désintermédiation - le recul du circuit bancaire traditionnel au profit des marchés financiers - et la titrisation, c'est-A -dire la part croissante de financement par le biais de titres négociables, dynamisent les marchés de titres particulièrement sensibles aux - comportements mimétiques - qui engendrent des - bulles - financières '. Par ailleurs, la liberté de circulation des capitaux farise un accroissement de l'insilité des taux d'intérASt et de change et des risques de proation plus étendue de crises localisées. |
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