Les précurseurs
L'organisation est présente, au moins en un des sens que nous avons donné au mot et en filigrane, chez certains des « pères » de l'économie. Par exemple, Adam Smith au XVIIIe siècle, ac son célèbre exemple d'une fabrique d'épingles dans « La Richesse des Nations », découvre le secret de la
productivité dans la division du travail à laquelle s'ajoutent la spécialisation, qui économise le temps nécessaire pour passer d'une tache à une autre, et le recours à la machine, qui permet à un seul de faire le travail de plusieurs.
Charles Babbage, peu après, reprend lui aussi, et confirme, l'importance de la division du travail, et donc de son organisation préalable, mais il insistera essentiellement sur l'influence de la machine. On peut donc découvrir chez ces précurseurs des éléments de l'organisation de la production.
Cependant, l'essentiel reste la « main du
marché », pour Adam Smith qui l'évoque de façon restée célèbre dans le même ouvrage, et surtout pour les économistes qui vont lui succéder. L'essentiel est le jeu de l'offre et de la demande mises en relation sur un marché libre. À part quelques considérations marginales, l'entreprise, l'organisation n'existe que parce qu'elle produit des biens et des services, son échec et sa survie ne dépendent que de l'environnement économique où elle se trou plongée.
Adam Smith et la théorie de sentiments moraux
Il est cependant loisible de se demander si Adam Smith a toujours été correctement interprété dans toute l'ampleur de sa pensée. En effet, la plupart de ses disciples et de ceux qu'il a stimulés dans la création de l'économie moderne ont pour l'essentiel puisé leur inspiration dans les analyses de la « Richesse des Nations »2. Or, sans vouloir, ni avoir la
compétence de, pouvoir porter un jugement sur l'analyse destructrice des travaux, et aussi d'ailleurs de la personne d'Adam Smith, menée par Rothbard3, il est loisible, et plus facile du point de vue de la théorie des organisations, de se demander si la partie qui en est le plus sount retenue, cette « Richesse des Nations » ne devrait pas être lue et comprise dans le cadre d'un de ses ouvrages précédents, « La Théorie des Sentiments Moraux » parue d'ailleurs en 1759 et donc bien antérieure à celle-ci, publiée, elle, en 1776. J.-P. Dupuy4, qui en fait ensuite une lecture très personnelle, démontre clairement qu'il n'y a pas eu de changement de point de vue, d'opinion ou de perspecti de l'auteur des deux ouvrages entre les deux dates. Les conséquences qu'il en tire en sont importantes pour l'analyse théorique et nous y reviendrons plus bas. Quoi qu'il en soit, elle présente aussi des bases qui peunt être utilisées pour une compréhension de l'organisation et c'est dans ce but que nous en exposerons les grands traits5.
Cènes pour Smith chacun recherche son intérêt direct et personnel (« tout pour nous-mêmes et rien pour les autres, semble, à tout age du monde, avoir été la vile maxime des maitres de l'humanité », écrit-il dans la Richesse des Nations), il est mû par l'amour de soi-même (self-lo).
Cependant, le conflit entre individus poursuivant leurs intérêts matériels n'est pas total et il est indirect et impersonnel car il est médié par la division du travail et l'échange (en effet, la main invisible implique le jeu du marché qui fait que chacun recherchant son intérêt accomplit celui de la société mieux que s'il le recherchait, écrit-il de même dans la Richesse des Nations). Et de plus, et surtout, la Théorie des Sentiments Moraux indique que l'homme est naturellement destiné à vivre en société « (il) a un amour naturel de la société, l'état ordonné et florissant de la société lui est agréable et il se délecte à le contempler ».
Comment se combinent ces deux catégories de propositions ?
Dupuy comme nous nons de l'indiquer rappelle la littérature qui démontre qu'il n'y a pas eu revirement dans la pensée de Smith entre 1759 et 1776. La Richesse des Nations doit donc se lire sinon comme une suite à la Théorie des Sentiments Moraux, du moins comme se situant dans le cadre implicite qu'elle trace et sur lequel Smith ne revient pas, l'ayant éli une fois pour toutes. La recherche de l'intérêt personnel doit donc être considérée comme cadrée par les conditions d'existence de la société.
La justice est essentielle parmi ces conditions. Aucune société ne peut subsister sans que ses lois ne soient observées de façon tolérable. De plus, aucun contact social n'est possible entre des hommes qui ne s'abstiendraient pas, de manière générale, de se blesser et s'offenser réciproquement. Il est donc légitime que l'État élisse un appareil légal afin de définir et punir des crimes qui seraient ainsi contraires au bien-être social général. La justice est de ce fait définie négatiment6. Elle est la protection contre la lésion, les atteintes, préjudices et torts de la part des autres qui seraient ainsi inclinés.
Elle est cependant équilibrée par une rtu positi : la bienillance, qui est recherche positi du bien-être des autres7. Justice et bienillance sont ainsi les bases nécessaires du jugement moral et les produits naturels des humains vivant ensemble en société.
Elles doint néanmoins aussi être à nouau équilibrées, car non seulement le souci du bien des autres, dont elles sont issues, est indispensable au niau collectif, mais aussi au niau individuel doit exister une autre rtu, qui contrebalance les précédentes, le souci de son propre bien. Cette rtu est tout aussi naturelle à l'homme comme animal social : c'est la prudence8.
Bien que considérée généralement « au mieux ac une froide estime »'' la prudence est bien une rtu. Chaque homme est sans aucun doute, par nature, d'abord et avant tout confié à sa propre garde et doit prendre soin de lui, et nul n'est aussi bien placé pour cela que chaque individu lui-même, mieux que tout autre personne.
Cependant, cette recherche prudente du bonheur individuel doit, comme tout autre chose suivant les interprètes de Smith cités ici, être équilibrée. S'il est naturel qu'un individu soit bien plus profondément intéressé dans ce qui le concerne directement et immédiatement que dans ce qui regarde les autres, il doit contrebalancer cette perspecti centrée sur soi.
Ceci se fait en nous voyant nous-mêmes non tant sous l'aspect sous lequel nous nous apparaissons à nous-mêmes naturellement tel que nous le pensons, mais sous l'aspect sous lequel nous apparaissons naturellement aux autres, tel que vus par les yeux des autres.
Il n'y a pas de rtu primaire, pas de principe moral ou impératif essentiel unique dont tout découle. Pour Smith il y a plusieurs critères de conduite éthique et ils découlent naturellement des conditions de vie. Les maximes générales de la moralité sont formées par expérience et induction de l'observation de nombre de situations particulières, approuvées ou désapprouvées au cas par cas, et dont elles sont dérivées, à partir donc de nos propres sentiments moraux10.
Il y a de plus une distinction entre nos jugements éthiques et nos comportements, plus sount caractérisés par notre intérêt personnel. Il y a cependant une continuité entte ce qui est et ce qui devrait être. Bien que nos premières impulsions puissent être étroitement égoïstes, nous apprenons à les équilibrer en fonction d'un intérêt personnel éclairé et plus socialement conscient. Quand l'on se voit dans la lumière où l'on est conscient que les autres nous voient nous percevons que pour eux nous ne sommes que l'un parmi une multitude en rien meilleur qu'aucun des autres qui y appartiennent. On est donc amené à abaisser l'arrogance de son amour de soi-même (self-lo) et l'amener à un niau auquel les autres hommes puissent s'y accommoder.
Donc, suivanr Schellenberg", d'une part l'intérêt personnel fournit le moteur premier pour le fonctionnement efficace du système de marché mais il est supposé être un intérêt personnel éclairé d'individus socialisés vivant en société ; d'autre part la socialisation de l'intérêt personnel inclut à la fois l'acceptation de contrôles légaux sur le comportement indésirable et le déloppement de normes éthiques positis qui opèrent à partir de l'intérieur de l'individu ; et par ailleurs, des normes éthiques internes se déloppent naturellement du fait de la vie ac d'autres en société. Bien qu'il y ait toujours une tension entre les normes éthiques et les intérêts personnels immédiats (en réponse à quoi la plupart des comportements représentent un compromis qui est forgé ainsi). Cette tension n'est pas entre l'individu et un quelconque principe supérieur dérivé de façon externe, mais elle découle de notre nature fondamentale d'êtres sociaux.
Ceci dit, quelle est notre nature fondamentale d'êtres sociaux qui est à la source des normes éthiques ? Ici Schellenberg note que Smith rejette l'idée qu'elle ait été imtée en nous par Dieu ou la nature, tout autant que l'idée qu'elle découle de considérations finalement utilitaires, dérivant de la recherche de l'utilité dans la poursuite du plaisir et l'esqui de la peine, et que partageant notre vie ac d'autres nous étendons à leur cas le désir de leur plaisir et le regret de leur souffrance. Nos principes moraux ne sont pas non plus des généralisations baties sur des motivations plus fondamentales du type plaisir/souffrance (bien que cela soit compatible ac l'idée de l'homme économique, dont la paternité lui est attribuée). Pour Smith, certes des considérations utilitaires peunt entrer dans le jugement moral, cependant, à sa racine il est basé sur autre chose, nous percevons ce qui doit être approuvé comme distinct de ce qui peut être utile. « À l'origine, nous approuvons le jugement d'un autre homme non comme quelque chose d'utile, mais comme quelque chose de droit, de précis, en accord ac la vérité et la réalité », l'utilité est en fait « une arrière-pensée ».12
La base du jugement moral est autre : c'est à trars notre sentiment de solidarité (fellow-feeling) et d'empathie ac les autres êtres humains que nous dérivons notre base première pour l'évaluation morale. Smith la définit comme la compassion/solidarité (sympathy, traduite sount par sympathie) mais qui inclut tous les sentiments partagés et pas seulement la compassion et la pitié. La sympathie est enracinée dans l'imagination humaine, les individus sont capables d'expérimenter et de ressentir de la sympathie enrs les autres à cause de leur capacité d'imaginer, ou d'entrer dans les sentiments des autres13. Non seulement nous sommes en empathie ac les sentiments et sensations que nous imaginons être ceux des autres, mais aussi nous les jugeons (et vice rsa), nous approuvons ou désapprouvons ces sentiments/sensations s'ils correspondent/s'ésectiunent des nôtres/leurs et il en est ainsi des autres. La sympathie peut de ce fait conduire à l'altruisme, mais le plus sount nous empêche simplement d'être cruels. « Rien ne nous plait plus que d'obserr chez les autres un sentiment de solidarité (fellow-feeling) ac toutes les émotions en notre propre sein (breast) et rien ne nous choque plus que la surnance du contraire ». Cette empathie est à la racine de notre sensibilité particulière d'être humain et déri de notre étroite association ac les autres en société"1. C'est de cette étroite association que se déloppe notre sens de conscience de soi (selfhood), et côte à côte ac ce sens de l'identité personnelle, une fondation pour le jugement moral15. La société est un miroir qui nous renvoie la propriété ou non de nos propres actions, la beauté ou difformité de notre propre esprit, sinon les objets de nos passions occuperaient la totalité de notre attention, au détriment de ces passions elles-mêmes, qui ne pourraient attiser suffisamment notre intérêt. La considération des joies et des chagrins n'évoquerait par elle-même aucun joie et chagrin nouaux, contrairement à la considération de la cause de ces passions. Ce n'est qu'en société que les passions deviennent causes de noulles passions, par l'approbation et la désapprobation des autres. Joies et chagrins, attirances et dégoûts deviennent les sources de nouaux joies et chagrins, attirances et dégoûts et l'objet de réflexions du sujet. Le miroir que tend la société est la base de la conscience de soi de l'individu. On trou ici l'un des ancêtres de l'interactionnisme symbolique et de la pensée de G.H. Mead. Smith cependant conçoit le mécanisme sous l'angle de ce que c'est à cause des réactions des autres que l'individu en vient à réfléchir sur ses propres motifs et qu'il déloppe un sens du jugement moral à appliquer à ses propres actions. Graduellement16, l'individu déloppe ainsi une voix intérieure, « l'homme en son ein » ou la conscience pour résumer ces réactions des autres. En déloppant son jouvoir de raisonnement il devient capable de former un jugement généralisé de couinent les gens en viennent à avoir certaines formes de conduite. Ce jugement généralisé du « spectateur impartial » « intérieur » nous permet seul quand nous le consultons de faire une aison adéquate entre nos intérêts et ceux des autres.
Le spectateur intérieur ne devient impartial que graduellement puisqu'il croit en notre solidarité/empathie (fcllow feeling) ac les autres. C'est de cette sympathie mutuelle que nous en nons à délopper une image interne qui reflète l'approbation ou la désapprobation générale et de façon ultime se généralise en une sorte de représentation à fins multiples de jugement moral. C'est la base des sentiments moraux qui ne peunt eux-mêmes être évalués ac précision que dans dans les sentiments de sympathie du spectateur impartial et bien informé'7. Ils comprennent comme exemples la prudence, le devoir, l'équité, l'amitié et le bon voisinage (neigh-bourliness), mais surtout la sympathie. Comme le note Woller'8, par l'exercice de la sympathie l'individu socialisé en arri au point où il ne désire pas seulement être loué, mais simplement être digne d'éloges et se comporter comme tel.
Ce spectateur impartial puisque construit, faut-il noter, peut donc refléter la culture locale, ou ce qui en tient lieu et ce que certains baptisent de ce nom. Nous traiterons des problèmes que pose la notion de culture plus bas.
Ceci dit, le spectateur impartial ne déplace jamais complètement la recherche de l'intérêt personnel direct, force motrice essentielle de l'individu, mais en modère les moyens, et, au contraire, la poursuite de l'amélioration de notre condition, qui sous tend cette recherche a les mêmes sources : non la simple satisfaction de nos besoins, mais le désir d'être considéré favorablement par les autres. C'est à cause de l'opinion des autres aussi que nous recherchons la richesse et évitons la pauvreté. L'homme riche se glorifie de ses richesses car il sent qu'elles attirent naturellement sur lui l'attention du monde, alors que le pauvre se sent ignoré, ou, s'il est remarqué, l'objet de peu de sympathie, car chacun est disposé à sympathiser plus pleinement ac nos joies qu'ac nos peines1'. C'est donc le même désir pour l'approbation sociale qui est à la racine de la recherche de notre intérêt personnel et de nos sensibilités éthiques plus élevées, la socialisation naturelle de l'individu en tant que membre de la société conscient de soi et cherchant l'approbation des autres.
L'individu est donc au centre de la société, il la constitue en recherchant ses intérêts personnels concrets (main du marché) et elle le forme en tant qu'être moral par interactions ac les autres individus (sympathie).
La théorie néo-classique
Elle reprend les mêmes prémisses, le plus sount tirées de l'interprétation traditionnelle de l'ouvrage d'Adam Smith de 1776, sans y intégrer les apports de la théorie des sentiments moraux. Le fonctionnement de l'organisation interne n'a aucun impact sur l'essentiel. Sa conduite s'explique inévilement par l'état du marché où les échanges se régularisent par des séries de contrats individuels librement élis entre acheteurs et ndeurs.
L'essence des mécanismes de la société est de nature économique. L'économie suffit à fournir l'explication nécessaire et suffisante des rapports sociaux et de l'apparition, la vie et la disparition des organisations. Les organisations en général, et en particulier les entreprises, sont uniquement des unités techniques définies par une fonction de production qui combinent des facteurs de production à un coût minimum, défini par le coût marginal de la dernière unité produite et fixent le prix de leurs produits en fonction du marché afin d'atteindre un profit maximum.
Il ny a dans l'entreprise qu'un seul individu qui compte, c'est l'entrepreneur qui prend toutes les décisions et qui perçoit le profit. Les salariés, le travail, sont un des facteurs de production, traités comme les autres, que l'entrepreneur s'assure au moyen de contrats individuels éntuellement contingents. Donc l'organisation est transparente et essentiellement sans effet.
Management Science
C'est sount sous ce terme qu'est connu tout un courant qui comporte plusieurs tendances et qui va, à partir de la micro-économie quantitati, essayer de fournir des instruments aux organisations pour analyser leur environnement, en tirer des conclusions et faire des choix. En ce sens, il s'agit de précurseurs qui ont longtemps constitué l'apport majeur, et pratiquement le seul étant donné la domination du cadre néoclassique, de la théorie économique à la théorie des organisations.
Nous ne les évoquerons que brièment pour deux raisons : d'une part, elles ne constituent qu'un apport marginal au domaine que nous nous sommes fixé. En effet leurs effets principaux se font sentir dans le domaine de la
stratégie (par exemple quantification des objectifs, taux de renilité, etc.) et de la production (modélisation mathématique des situations). D'autre pan les résultats qu'elles ont apportés, excepté dans certains domaines bien précis n'ont pas toujours été à la hauteur des espérances initiales et des efforts dépensés.
Les deux tendances essentielles que nous retiendrons pour simplement mentionner leur existence sont le calcul économique et la recherche opérationnelle.
Le calcul économique a pour but de rendre opérationnelles les conclusions de la micro-économie. Il cherche à construire des outils quantitatifs formalisés pour donner des réponses aux problèmes stratégiques et opérationnels de l'entreprise : fixation
des prix, quantité optimale à produire, instissements à prévoir. 11 vient s'appliquer aussi bien au domaine public qu'au domaine privé : la
rationalisation des choix budgétaires dans les années i960 est un exemple éclatant de son influence à sa période de gloire.
La recherche opérationnelle s'intéresse à des problèmes plus ponctuels. Elle a pour objectif la simulation ou la modélisation et la résolution numérique de problèmes spécifiques locaux auxquels sont apportées des solutions optimales.
Les déloppements théoriques dans ces domaines ont été importants. Les applications pratiques sont cependant restées beaucoup moins nombreuses. Néanmoins, un certain nombre de succès noles portant sur des points précis méritent d'être cités. II s'agit par exemple de la mise au point de modèles de gestion des stocks, d'optimisation du nombre de guichets et/ou de points de service, de liaisons de transport, d'ordonnancement de la production, etc.
En fait, l'échec relatif hors ces cas précis des applications de cette théorie peut être rapporté essentiellement à deux raisons :
- la complexité des problèmes traités et les limites des outils mathématiques nécessaires ;
- la centralisation sur l'aspect technique et l'oubli du facteur social.
Il convient de noter que certains auteurs ont parfois désigné ces courants sous le terme de théorie de la décision". Il s'agit bien ici en effet d'aides à la décision dans des modèles ou sur de rares points concrets, mais cet apport à la décision réside pour l'essentiel dans ce cas en la formalisation mathématique des données d'un problème stylisé dans le cadre d'hypothèses restrictis sur le décideur et son environnement. Il ne s'intéresse que peu à la nature du processus même de la décision contrairement à la théorie de la décision telle qu'entendue au chapitre précédent, qui se focalisait précisément sur ce processus. Les deux types d'apport ne doint pas être confondus.