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MANAGEMENT

Le management ou la gestion est au premier chef : l'ensemble des techniques d'organisation des ressources mises en ouvre dans le cadre de l'administration d'une entité, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Dans un souci d'optimisation, le périmètre de référence s'est constamment élargi. La problématique du management s'efforce - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation- d'intègrer l'impact de dimensions nouvelles sur les prises de décision de gestion.


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La relation pme-dÉveloppement local

Quel rôle attribuer aux PME dans le déloppement des régions ? Les PME sont-elles une chance pour le déloppement local? Pour répondre à ces questions, c 'est-à-dire définir la relation PME-environnement local, on peut proposer deux caractéristiques (la spécificité et la nécessité) et une exigence (l'interactivité).

Une relation spécifique

Deux éléments permettent de préciser la spécificité de cette relation : l'influence des grandes entreprises et l'interdépendance.


Une relation «sous influence»

On s'intéresse ici aux relations réciproques entre les PME et leur environnement ; mais il faut replacer ces relations dans le cadre général de l'évolution du système productif et du rôle joué par les grandes firmes dans cette évolution.
Les stratégies menées par les grandes entreprises pour leur propre réorganisation et renforcement ont déterminé des impacts importants à la fois sur l'essor des PME et sur le déloppement local. Ces stratégies se traduisent par un phénomène générique d'externalisa-tion des activités de la part des grandes firmes. Elles sont portées par deux logiques majeures : une logique de domination et une logique de valorisation.
La première logique vise le contrôle des processus productifs, mais le contrôle de tels processus n'exige plus une intégration complète des différents stades de la production et de la distribution des produits. Les grandes entreprises vont donc externaliser, par la voie de la sous-traitance et/ou de la négociation, les différentes étapes du processus qui ne constituent pas ce qu'elles considèrent comme des points stratégiques des filières et procès de production. On assiste ainsi à un phénomène de déconcentration producti, plutôt que de décentralisation, car les grandes firmes consernt le contrôle des processus. Cette déconcentration s'accomne d'une division du travail entre de nombreuses PME. L'essor des petites unités résulte ainsi, pour une grande part, d'un nouau mode d'organisation du système productif.
La seconde logique exige une minimisation des coûts en même temps qu'une recherche d'actifs spécifiques. Une délocalisation/relocalisation des activités conduit à la recherche de territoires moins coûteux, mais aussi de nouaux territoires offrant des ressources spécifiques. Le déloppement de «nouaux» territoires localisés correspond à la fois à une minimisation des coûts, mais aussi à une optimisation des opportunités.
Finalement, on peut dire que la stratégie des grandes entreprises induit le déloppement des petites entreprises et le déloppement local.


Une relation interdépendante

Il existe une interdépendance entre PME et environnement local. À la différence des grandes entreprises, les PME sont insérées dans le territoire où elles sont imtées. Si un élissement appartenant à une grande firme n'a sount que très peu de relations ac son environnement local, et n'en attend rien d'ailleurs (sauf parfois les seuls avantages qui ont déterminé le choix du site d'imtation), la petite entreprise cherche au contraire à valoriser pour son propre compte les atouts spécifiques du territoire. Elle est donc dépendante du territoire, mais en retour elle le valorise par son activité. Symétriquement, le déloppement local dépend de la PME. Lorsqu'il s'agit en particulier de territoires qui ne sont pas situés dans des régions de grande activité ou de tradition industrielle, les autorités locales sont « contraintes » au choix d'un déloppement appuyé sur les PME. De plus, en France, à la suite de la politique de décentralisation, succède peu à peu à une politique centralisée d'aménagement du territoire, des stratégies menées par les collectivités locales. Un certain nombre de régions sont ainsi contraintes à prendre en charge leur déloppement, et ne peunt s'appuyer que sur les petites entreprises.
Cette interdépendance détermine une nécessité politique : le déloppement des PME, en nombre et en secteurs d'activité, contribue à renforcer le tissu économique local, accroit l'emploi et la valeur ajoutée du territoire. Les autorités territoriales cherchent donc à soutenir le déloppement des petites firmes en mettant en place une logistique en leur faur, la PME devient alors un enjeu du déloppement local.


Une relation nécessaire, non suffisante


Cette « nécessaire relation » entre PME et territoires localisés ne doit pas assimiler les formes de déloppement local à la seule dynamique de la petite entreprise. Il faut bien souligner que le déloppement local peut prendre des formes très dirses. Il est vrai qu'un certain nombre de territoires ont appuyé leur déloppement sur des ensembles de PME : il s'agit sount de territoires témoignant de traditions socio-industrielles anciennes, mais évolutis - cas des districts industriels italiens -. Mais d'autres territoires appuient leur déloppement sur des élissements appartenant à des grandes entreprises. Ces grands élissements construisent sount des réseaux locaux de sous-traitants, donc ac des PME, mais qu'il ne faut pas confondre ac un déloppement fondé sur la petite dimension ; car, dans cette situation, le moteur du déloppement local est bien la grande firme.
Il ne faut donc pas assimiler déloppement local et ensembles de PME. Cette relation, que nous disons « nécessaire », n'est pas « suffisante» : le déloppement de territoires localisés ne doit pas être ramené à un mode unique, celui qui passerait par la dynamique de la petite dimension.
À l'inrse, la présence de petites entreprises ne signifie pas nécessairement l'existence d'une dynamique locale : il ne suffit pas d'attirer des petites entreprises en un endroit déterminé pour qu'il y ait déloppement local. La dynamique de la PME peut sous-tendre la dynamique locale mais, là encore, la condition nécessaire n'est pas suffisante. Trop d'analyses ont accrédité la coïncidence entre ensembles de petites entreprises et déloppement localisé; il n'existe aucun automatisme dans la relation ensembles de PME-déloppement local. Mais une démarche volontariste peut aboutir à la structuration d'un territoire localisé autour d'un système cohérent de petites entreprises.


Une interactivité


On peut finalement résumer la relation PME-déloppement local en la présentant comme l'articulation entre deux dynamiques : d'une part, la dynamique de la petite dimension; d'autre part, la dynamique locale. Une double interrogation surgit alors :
- la dynamique de la petite dimension est-elle susceptible d'induire le déloppement de territoires localisés ?
- la dynamique locale, portée par les politiques de déloppement local, peut-elle consister à aider les petites unités, et chercher à favoriser leur création et leur essor ?
En fait, c'est le problème du processus de déloppement local fondé sur les petites entreprises qui est ainsi formulé. Ce processus relè des logiques et des comportements des acteurs présents dans l'espace local. Que des acteurs soient présents sur un territoire ne signifie pas nécessairement qu'ils nouent des relations suivies entre eux. Le processus du déloppement peut alors être compris comme le passage d'une interface entre deux organisations, ayant chacune leur dynamique spécifique, à une interaction.
La politique de déloppement local consiste ainsi à mettre en place une logistique permettant d'élir une interactivité entre l'organisation industrielle, ici celle des petites entreprises, soutenue par une dynamique industrielle, et la dynamique locale. On comprend qu'une telle politique peut prendre des formes multiples, compte tenu de la dirsité des territoires, et de la complexité des aides et appuis à apporter aux PME.



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