Son élaboration
Une fois connues, tout au moins sous forme d'hypothèses, les ntes de la future entreprise, et évaluées les charges fixes et proportionnelles correspondant A ces ntes, l'élissement d'un compte de résultat, d'un compte de trésorerie et d'un bilan prévisionnel ne comporte plus de difficultés autres que d'exécution. Il ne faut pas cacher qu'un grand nombre de créateurs d'entreprises ne sant pas lire un bilan ou un compte de résultat. C'est bien entendu un obstacle majeur pour élir un financier. Mais l'élissement de ce financier doit alors AStre l'occasion de combler une lacune qui a été fatale A plus d'un jeune chef d'entreprise.
Il devrait trour facilement, parmi ses relations personnelles ou dans les adresses
données en troisième partie, quelqu'un ayant la
compétence nécessaire. Cette compétence sera le plus sount assortie de l'accès A un ordinateur pourvu d'un logiciel de simulation des premières années de l'entreprise. Naturellement, ni l'expert en calculs financiers, ni la machine ne peunt se substituer au créateur pour fixer les hypothèses de base portant sur le volume de production et les coûts correspondants.
Les prévisions de résultat et de trésorerie doint AStre sans aucun doute élies sur une base mensuelle pour la première année. Les opinions diffèrent quant au découe des années suivantes et au nombre d'années sur lesquelles doint porter ces prévisions. D'une manière générale, a nous parait souhaile de les élir pour une période de trois A cinq années, en limitant le découe mensuel A la première année.
Des prévisions A plus long terme seraient le plus sount illusoires et des prévisions A plus court terme risquent de ne mettre en évidence que les particularités liées au démarrage de l'affaire, sans montrer les résultats qui peunt AStre obtenus ultérieurement.
Son contenu
La première utilité du financier est de vous faire connaitre la renilité de votre projet, en fonction des hypothèses que vous az formulées sur les délais de réalisation, le niau des ntes et les coûts. Si cette renilité est excellente nous sommes tentés de vous dire : divisez les bénéfices par quatre. Mais, reconnaissant que cette méthode est par trop empirique, nous vous dirons : réexaminez vos hypothèses.
Sachez distinguer entre l'exactitude du calcul, qui est hautement souhaile, et l'excès dans sa précision apparente qui ne l'est pas.
En résumé de ce qu'il ne faut pas faire nous citerons cet exemple authentique -D'après la société X, le
client moyen dépense 1 404 F par an. Par mesure de sécurité nous divisons par 3 cette prévision, soit 468 F. 1 706
clients A 468 F donnent pour la première année un chiffre d'affaires de 798 408 F. Nous arrondissons A 798 500 F. -
La deuxième utilité du financier est de vous faire ultérieurement réfléchir aux causes des écarts qu'il présente ac la réalité.
Sa troisième utilité, sur laquelle nous insisterons en concluant ce chapitre, est d'évaluer les besoins de
financement de l'entreprise. Schématiquement le bilan d'une entreprise fait apparaitre en emploi :
' des valeurs immobilisées, qui correspondent essentiellement aux instissements en batiments et matériels ;
' des valeurs d'exploitation, constituées des stocks ;
' des valeurs réalisables A court terme ou disponibles, qui sont les sommes dues par les clients, l'argent disponible en caisse et en banque, etc.
L'entreprise, pour couvrir ces emplois, dispose de différentes ressources :
' le capital, qui est dû aux actionnaires sans obligation de remboursement tant que l'entreprise fonctionne normalement ;
' les dettes A long terme, qui constituent ac le capital ce que l'on appelle les capitaux permanents ;
' les dettes a court terme enrs les fournisseurs, les banquiers, la sécurité sociale ainsi que, quand il y a un bénéfice, enrs les actionnaires et l'Etat (dividendes A distribuer et impôts sur les bénéfices).
Ces ressources se distinguent les unes des autres par la personne de leur propriétaire.
Toutes choses égales d'ailleurs, mieux vaut avoir des ressources sous forme de capital, puisque l'actionnaire ne peut exiger ni remboursement ni intérASts, que sous forme de prASt A long terme entrainant des remboursements périodiques.
De mASme mieux vaut devoir de l'argent A ses fournisseurs, dans des conditions conformes aux pratiques courantes du commerce, que d'avoir du retard dans les paiements A la sécurité sociale.
Les ressources diffèrent aussi par la durée qui doit AStre en rapport ac l'usage qu'en fait l'entreprise. Si une machine doit tourner pendant cinq ans pour que son prix d'achat soit remboursé, il parait imprudent de la payer ac de l'argent qui peut AStre exigé du jour au lendemain.
Enfin, une entreprise étant une source de profit mais aussi quelquefois une source de pertes, ceux qui prAStent A l'entreprise chercheront A obtenir des garanties ; l'une d'entre elles est constituée par le capital social, puisqu'en cas de faillite les actionnaires ne sont remboursés qu'après que tous les autres créanciers l'ont été,
Ces quelques réflexions ont pour but d'aider le créateur A définir le montant du capital social de sa future entreprise et a comprendre les règles auxquelles se réfèrent les banquiers qui refusent de lui donner satisfaction.
L'une de ces règles est relati au rapport entre les capitaux propres, c'est-A -dire le capital social augmenté des comptes bloqués des actionnaires, et les autres dettes A long terme. Selon les secteurs et les époques, on vous demandera un ratio minimum de 1 ou de 2. Une autre règle est relati au fonds de roulement net qui est la différence entre les valeurs réalisables A court terme ou disponibles et les dettes A court terme. Votre banquier vous demandera ac raison que cette différence soit positi.